Attaques contre le personnel humanitaire à Gaza: Israël visé par une enquête pour un nouveau crime de guerre

Le Conseil de sécurité des NU s’est réuni « pour examiner la question palestinienne dans le contexte de la dangereuse escalade à Gaza depuis la rupture du cessez-le-feu et les attaques ayant visé le personnel humanitaire ». Les intervenants ont, à cette occasion, exigé une enquête « indépendante, rapide et impartiale » sur les attaques contre le personnel humanitaire. Une enquête qui vise Israél soupçonné avoir tué dans ses frappes 15 professionnels de la santé et agents humanitaires.
Alors que l’Onu fait le constat qu’Israél bloque depuis un mois maintenant bloque l’accès de toute aide humanitaire et produits essentiels à Gaza, dans ce qui est perçu comme un acte de « châtiment collectif », visant à affamer les civils, déjà meurtris un état de siège qui dure depuis plusieurs mois, les intervenants à la réunion du conseil de sécurité ont exigé, par ailleurs, la mise en place d’enquête « indépendante, rapide et impartiale » pour déterminer les responsabilités dans le massacre de 15 agents humanitaires.
Parmi ces intervenants, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et le Président de la Société du Croissant-Rouge palestinien. Le premier s’est dit inquiet de la commission d’un nouveau crime de guerre par l’Etat d’Israél. Ce dernier continue inlassablement sa politique d’épuration dans l’enclave de Gaza forçant la moitié de la bande à l’évacuation obligatoire.
En violation des lois internationales et de l’accord de cessez-le feu, Israél soutenu par l’Administration Trump poursuit les massacres des civils entamés depuis plus d’une année et demi aujourd’hui.
Outre les travailleurs humanitaires tués, rappelle-t-on, les opérations militaires israéliennes ont, depuis le premier mars 2025, massacré plus de 1 200 Palestiniens dont au moins 320 enfants.