Ghazouani à Dar Es-Salam: «Un trésor est caché dedans »

Le président de la République a repris son bâton de pèlerin, après le lancement de la campagne agricole à partir de Boumdeid, pour prêcher encore le travail de la terre. Le discours du président rappelle quelque part, la fable de Jean de la Fontaine «Le laboureur est ses enfants ». « Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place. Où la main ne passe et repasse. ». Et pour cause, le président sait que la véritable indépendance passe par notre indépendance alimentaire longtemps laissée en jachère par les précédents régimes et soumises aux aléas de l’insouciance de la mauvaise gouvernance et gestion publiques.

Lors de la visite dans la ferme de Dar Es-Salam, le président Ghazouani a mis la main à la pâte donnant à la fois un coup de main mais aussi un symbole fort sur le terrain de l’importance du travail de la terre. Une profession de foi? Il a, en tout cas, martelé, à qui veut l’entendre, que  l’Etat était prêt à «construire davantage de barrages, à former les ressources humaines et à mettre à disposition des paysans les équipements, grillages et intrants agricoles » pour accroitre la productivité agricole notamment en ce qui concerne les cultures saisonnières » dont les rendements quoiqu’importants ont été négligés en dépit de l’existence de nombreux barrages et de vastes superficies arables.
Dans son adresse aux paysans, le président a exhorté à tirer profit de l’excellente pluviométrie enregistrée pour décupler le travail de la terre et ainsi permettre la satisfaction des besoins alimentaires locaux, la «création d’opportunités d’emplois » et l’approvisionnement grâce au surplus de production des grands centres urbains.

Le président enfin appelé les autorités administratives «à œuvrer à la résolution des litiges fonciers » qui freinent une exploitation maximale des ressources naturelles du pays.

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