COMMUNIQUE DE PRESSE

Nouakchott, le 26 oct. 25- J’ai appris alors que j’étais hors du pays que mon nom a été mentionné dans le rapport de
la Cour des comptes relatif aux exercices financiers 2022-2023, récemment publié, qui m’a
injustement attribué le non-prélèvement de l’Impôt Minimum Forfaitaire (IMF) sur des
paiements financiers effectués durant la période comprise entre les exercices financiers
2013 et 2020 pour les travaux du tronçon 3 de la route Néma – Bassikounou.
Quelles que soient les raisons de l’implication de mon nom dans le rapport susmentionné,
je me dois de porter à la connaissance de l’opinion publique les clarifications suivantes :
• J’ai occupé le poste de Secrétaire Général du ministère de l’Équipement et des
Transports de juillet 2021 à mars 2022, avant que le Président de la République ne
m’honore en me nommant à la tête du Ministère. Par conséquent, je ne suis
concerné ni de près ni de loin par la gestion du Ministère avant cette période.
Pour cette raison, il est inconcevable que je sois tenu responsable des pratiques
administratives et financières du Ministère avant ma nomination à quelque poste que
ce soit.
Quant à la période de ma présence au Ministère, j’ai veillé à ce que l’impôt forfaitaire soit
automatiquement prélevé sur chaque paiement versé aux entreprises chargées de la
réalisation du projet routier mentionné dans le rapport, comme en témoignent les
documents consultables à tout moment car conservés au ministère de l’Équipement et
aux services du Trésor public. J’en ai également conservé personnellement des copies, et
je suis prêt à les présenter si nécessaire.
Concernant la Cour des comptes, la justice est maintenant l’arbitre. Et bien que je sois
certain que le droit prévaudra, je ne peux qu’exprimer ici mon étonnement et mon regret
face à la précipitation qui a caractérisé la partie du rapport de la Cour des comptes me
concernant personnellement, tout comme je m’étonne du traitement qu’en ont fait
certains médias.
Je ne peux ici qu’attirer l’attention sur les dysfonctionnements fondamentaux qui ont
émaillé la partie me concernant dans le rapport susmentionné :
• Le non-respect de la chronologie des faits, qui a ignoré la période de ma présence
au Ministère concerné, comme je l’ai mentionné ci-dessus ;
• Le non-respect par les auditeurs de la Cour des comptes du devoir de m’entendre –
comme tout fonctionnaire – pour répondre à l’accusation ou au grief qui m’est
attribué ;
• La violation du principe du contradictoire, qui est le fondement de toute procédure
se voulant juste et équitable.
Une telle violation des règles les plus élémentaires de justice et de professionnalisme
est inacceptable dans un État de droit.
Ce qui accroît l’ampleur du préjudice moral que le rapport de la Cour des comptes porte à
ma réputation, c’est l’exploitation par certains réseaux sociaux – qui ne sont pas
nécessairement animés de bonne foi – pour impliquer faussement mon nom dans une
mauvaise gestion.
Face à ces allégations mensongères visant à atteindre mon honneur et à porter atteinte à
ma dignité, j’ai décidé de me libérer temporairement de mes engagements à l’étranger et
de revenir sans hésitation dans mon pays afin de défendre, par tous les moyens légaux
disponibles, ma réputation et ma dignité, et de faire face à toute accusation portée contre
moi, quelle qu’en soit la source ou la motivation de celui qui en est à l’origine.
En conséquence, je me réserve publiquement le droit de :
• Intenter des actions en justice devant les tribunaux compétents contre toute partie
ayant contribué à cette accusation
• Poursuivre sans hésitation toute personne ou entité ayant œuvré à ternir mon nom,
à porter atteinte à mon honneur et à ma réputation.
الله ولي التوفیق.
و
Moctar Ould Ahmed O. Mohamed El Yedaly