Lancement d’un atelier sur la lutte contre la drépanocytose héréditaire
Un atelier sur la lutte contre la drépanocytose héréditaire, a été organisé, Lundi à Nouakchott, par le ministère de la Santé en coopération avec le réseau d’experts internationaux d’Afrique de l’Ouest et de Madagascar.
La réunion de quatre jours vise à renforcer les efforts de lutte contre l’anémie falciforme, la maladie héréditaire la plus répandue dans le monde.
Le secrétaire général du ministère de la santé, M. Mohamed Lemine Ould Mohamed El-Haj, a indiqué à l’occasion que les travaux du réseau s’inscrivent dans le cadre conjoint qu’il a entamé il y a dix ans avec l’appui de la Direction de la coopération internationale de Principauté de Monaco, qui a abouti en 2019 à la validation d’un guide de prise en charge de cette maladie.
Il a déclaré que malgré le manque d’informations liées à la maladie à l’heure actuelle, pour la Mauritanie, elle est considérée comme un problème de santé publique, ce qui donne une importance extrême à la lutte contre cette maladie, rappelant à cet égard l’attention intense que le département de la santé accorde à toutes les maladies dans le cadre du plan national de développement sanitaire en Mauritanie.
A son tour, la présidente des Médecins africains de lutte contre la drépanocytose, Mme Kafando Atnoni, a souligné l’importance de cette rencontre qui réunit plusieurs pays participant à la lutte contre la drépanocytose et soutenant leur partenariat dans ce domaine.
D’autre part, la représentante du gouvernement de la Principauté de Monaco, Mme Anne Abiord Vatricon, a remercié le gouvernement mauritanien pour l’accueil chaleureux et la bonne préparation de l’atelier, et a déclaré que la drépanocytose est une maladie grave maladie génétique dont souffrent 120 millions de personnes dans le monde, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé.
Rappelons que le réseau d’experts internationaux d’Afrique de l’Ouest et de Madagascar comprend la Mauritanie, le Burkina Faso, Madagascar, le Mali, en plus du Niger et du Sénégal.
Un certain nombre de médecins et de personnes intéressées par le domaine ont assisté au lancement de l’atelier.
Ami