Plan stratégique 2024-2028 pour la Mauritanie : Le PAM décline ses priorités
Le programme alimentaire mondial (PAM)vient de décliner un ambitieux plan stratégique de 5 ans pour venir en aide à notre pays afin de faire face, de manière encore plus efficace, aux impacts du changement climatique et à la dégradation de l’environnement et aux sécheresses cycliques passible d’une extrême pauvreté de 6.5% dans les zones rurales notamment. Parallèlement notre pays est noyé par un important flux de réfugiés provenant du Mali voisin. Pour ce faire, le PAM privilégiera « la voie à des solutions gouvernementales plus solides et plus durables ». L’objectif semble pour le PAM de s’appuyer sur les autorités politiques du pays pour la mise en œuvre du plan stratégique.
Le nouveau plan stratégique, qui note que, malgré sa vulnérabilité, notre pays a réalisé des avancées significatives en matière de développement ces dernières années, souligne que «le PAM répondra aux besoins humanitaires tout en s’attaquant aux causes profondes de l’insécurité alimentaire» grâce à « un soutien accru au renforcement des capacités du gouvernement dans ses efforts pour réaliser les priorités nationales liées au Programme de l’agenda 2030 pour les enfants ».
Outre les défis de sa dépendance d’un marché international des produits alimentaires, volatile, le PAM pointe aussi du doigt les risques inflationnistes et les goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement liés à la géopolitique auxquels reste confronté notre pays affectant sérieusement la disponibilité des produits de base notamment pour les populations nécessiteuses. On apprend en dernière minute également que pour faire face à l’afflux de réfugiés malien en Mauritanie, le HCR et l’agence coréenne de coopération ont signé hier, mercredi, un accord financier de 4 millions USD sur 3 ans.
S’agissant du plan stratégique du PAM, il se fixe 4 résultats dont «sauver des vies» pendant les crises, renforcer la résilience pour mieux faire face aux chocs et facteurs de stress, s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité (soutien aux institutions nationales) et enfin apporter un appui aux activités de réponse aux crises et de développement » pour l’accès aux zones enclavées.
Compte-rendu
JD