Gaza: Quand le terrorisme d’Etat l’emporte sur le droit international

L’ignominie continue plus laide encore. La communauté internationale –ou ce qui en tient lieu- se révèle incapable de retenir l’œuvre sordide du criminel de guerre Netanyahou. Pire encore, certains Etats occidentaux lui livrent, sans remords, les armes pour massacrer les civils palestiniens et notamment les enfants.

Le Hamas a annoncé se retirer des négociations devant permettre l’avènement d’un cessez-le-feu avec Israel et la libération des otages qu’il détient. Il entend ainsi protester contre le massacre continu de la population civile palestinienne au vu, au su et avec l’aide militaire de pays occidentaux comme les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore la France.

Les massacres en Palestine se poursuivent. Ils ne baissent pas en intensité.  A Gaza, en dépit des condamnations du bout des lèvres des tueries à ciel ouvert contre les civils, l’enclave n’est plus qu’un champ de ruines où sur injonctions mortelles sont parquées les rescapés d’une guerre asymétrique nourrie par la haine sioniste contre les arabes et pas seulement contre le Hamas.

A Rafah aussi, malgré les certitudes Us, Israél s’en donne à cœur joie pour imploser toute possibilité de vie des réfugiés de la guerre. Entre temps, les populations civiles errent entre le nord et le sud sous l’œil amusé de certains dictateurs arabes heureux de solder un compte avec le Hamas ; au prix de sacrifier plus deux millions de personnes.

Pour perpétuer sa guerre nazie et raciste contre les Arabes, qui refusent de courber l’échine, le gouvernement extrémiste israélien, soutenu par les principaux gouvernements occidentaux, comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne ou encore la France macronienne, ne se fait pas prier pour écraser des populations déjà meurtries par 9 mois de bombardements sans relâche par air, mer et terre.  La France de Macron a été prise, en flagrant délit de fourniture, en juin 2024, à Israél, d’un arsenal fait d’équipement de drones d’attaque qu’il utilise pour décimer encore les palestiniens.

Malgré le rejet par leurs populations de leurs postures et de la cruauté dont fait montre Israél pour affamer, tuer et torturer les palestiniens, les gouvernements de ces pays qui se disent démocratiques sont complices d’un génocide toujours en cours. Un terrorisme d’Etat que mène depuis le 8 octobre 2023 Israël et qui a fait jusqu’au jour d’aujourd’hui, près de 40.000 morts dont la moitié sont des enfants et près de 100 milles blessés. Et comme si ce n’était pas suffisant, les Etats-Unis sous l’ère du président Biden trouvent toujours une prolongation pour permettre au criminel de guerre Netanyahou d’en écrabouiller davantage et de réduire en poussières toutes les infrastructures civiles dans cette enclave martyre.

Après les bombardements de El Mawasi qui ont enseveli des dizaines d’enfants et de femme sous les gravas des sites de l’UNRWA, il ne reste plus guère de choix aux palestiniens, même si cela semble le dessein du criminel de guerre de Netanyahou pour se maintenir au pouvoir, qu’à l’embrasement général. Par tous les moyens dont ils disposent. Ce ne serait, en fait, qu’une suite et une réponse logique à la conspiration de la doctrine sioniste qui soutend toute cette violence.

Le double standard et la double rhétorique selon qu’il s’agisse de la Palestine ou de l’Ukraine démasquent les dirigeants occidentaux incapables de dompter leur propre créature assassine.

JD