Le ministre de l’Economie appelle à plus de rigueur dans la lutte contre la corruption

Le ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du budget, M. N’guenor Codioro Haroune a tenu, lundi à Nouakchott, une réunion avec le personnel de son cabinet, les directeurs généraux du ministère et les établissements relevant du départements.

Au cours de cette réunion, le ministre a délivré trois messages au personnel du département de l’économie et des finances, portant sur les directives de Son Excellence le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et ses engagements envers le peuple mauritanien, axés sur l’obtention de résultats réels, urgents, tangibles dans la sécurisation des ressources publiques et la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, en plus du redoublement d’efforts en matière de rationalisation du travail à travers le partage, le suivi, l’encadrement et l’exploitation du temps de travail officiel pour l’accomplissement des tâches que le gouvernement du Premier ministre M. Mokhtar Ould Diay s’emploie à mettre en œuvre.

Au cours de cette réunion, le ministre a appelé les employés du département à se donner la main et à déployer le maximum d’efforts pour lutter contre la corruption, indiquant que ce phénomène existe dans la plupart des systèmes administratifs du monde et que nous n’y échappons pas.

Malheureusement, le département de l’économie et des finances, en fonction de ses missions, dépasse, selon les évaluations de la perception de la corruption, les départements et les fonctions les plus exposées à la corruption, ce qui double la responsabilité de chacun d’entre nous dans ce qui nous concerne, en travaillant pour sécuriser et fortifier les ressources publiques qui devraient être orientées exclusivement vers le développement et les objectifs qui leur sont fixés dans la loi de finances.

Le ministre a souligné que ces comportements étaient mal vus et combattus au cours des cinq dernières années ajoutant que le message d’aujourd’hui consiste à faire preuve de plus de rigueur face à ce phénomène.

Il a souligné que les métiers sont des choix et que ceux qui choisissent le métier de la fonction publique doivent se rendre compte qu’ils n’ont pas choisi la voie de la richesse, mais qu’ils ont choisi le métier de servir le pays et de vivre dignement, indiquant que c’est ce que chacun d’entre nous doit incarner pour convaincre le peuple mauritanien et les interlocuteurs du département.

En ce qui concerne l’exécution quotidienne et les plans d’action, le ministre a indiqué que la délégation de compétence est parfois requise par la nature du travail, mais cette délégation n’exclut pas le contrôle, l’inspection, l’évaluation et l’encadrement, tout en respectant les règlements et les lois.

M. le ministre a rappelé l’importance de cette délégation qui empêche la monopolisation de l’information à un niveau donné, empêchant l’implication des autres niveaux qui sont aussi en charge du travail, et cette répartition des tâches doit continuer dans les cas d’urgence que tout individu peut vivre, ce qui peut perturber les intérêts des individus ou le déroulement régulier du service public.

Il a exigé que la démarche de performance soit une démarche participative et professionnelle basée sur l’utilisation optimale de toutes les ressources disponibles, en mettant l’accent sur les mécanismes de suivi, d’évaluation et d’encadrement sur la base de la responsabilité de la gestion des ressources humaines et matérielles mises à la disposition de l’employé.

En ce qui concerne la présence des employés à leur bureau, le ministre a appelé le premier fonctionnaire, quel que soit son poste, à être un modèle de discipline et de respect des horaires de travail.

Le ministre a conclu que les directives de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ne s’arrêtent pas à la communication de ces messages, mais vont au-delà de l’obligation de veiller à leur mise en œuvre pour assurer des résultats tangibles et impulser le développement économique et social du pays.

De son côté, le ministre délégué chargé du budget a souligné l’importance des messages présentés par le ministre de l’Economie et des Finances et la nécessité de les concrétiser, insistant sur l’importance de la solidarité dans l’action gouvernementale et la nécessité de promouvoir l’idée de travail d’équipe, appelant à dépasser la mentalité de monopolisation de l’information et la nécessité de respecter les horaires de travail, tout en soulignant l’importance pour les organes de contrôle d’accomplir pleinement leurs tâches afin de lutter contre la corruption.

La réunion s’est déroulée en présence des secrétaires généraux du département.

Source: AMI

One Comment

  1. La corruption a toujours la même source, et partout dans le monde dit en voie de développement notamment en Afrique et dans tous les pays arabes , à savoir la police qui n’est plus une institution respectée mais un centre de mafia où existe des lobbys en connivence avec le pouvoir en place et l’Etat profond …cette police est non instruite non éduquée aucun niveau intellectuel,réellement, et de cette police dégénère d’autres polices encore plus secrète les bergagues et delà la corruption démarre heureusement, il y a des officiers militaires libres qui savent que ce fleau ne peut avoir qu’ un remede que dans la purge totale de ces policiers corrompus tout en sachant qu’il existe des policiers honnêtes qui sont rares et qui confirment la règle de la corruption de cette police déchaînée et qu’à leur vieillesse ils mendient pour ne pas être des corrompus car toute la police est tentée et donc la corruption est devenue monnaie courante à l’instar des policiers qui ne protègent que ceux qui les corrompre, sur anecdote je faisais appel à des services de detective privée en Europe et je leur ai posé la question comment vous faites pour avoir des informations justes,en gros, et le detective privé me repondait qu’il soudoye les policiers africains et arabes et il ajoute 25% pour facturer ses services à son client en Afrique et dans les pays arabes donc,la police est source et une source réelle et cette police ne veut pas travailler dans le privé mais garde son salaire au sein de la police et donc salir l’institution policiere et c’est pour cette raison quand l’armée réussit son coup d’Etat militaire à l’instar du général Abderrahman Tiani au Niger le capitaine Ibrahim Traoré au Bourkina Fasso ou le colonel Goïta au Mali…la purge de la police est un des premiers points du nouveau système politique avec une nouvelle constitution …

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