Mandats d’arrêt contre des responsables israéliens et du Hamas : l’Afrique du Sud salue la décision de la CPI
Le président Cyril Ramaphosa a appelé “à mettre fin aux combats, la libération de tous les otages et le retrait immédiat des forces israéliennes de Gaza”
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a salué la décision du procureur de la Cour pénale internationale de déposer une requête de délivrance de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et trois dirigeants du Hamas.
Dans un communiqué publié lundi soir, Ramaphosa a déclaré que “la loi doit s’appliquer de manière égale à tout le monde afin de faire respecter l’État de droit international, de tenir pour responsables ceux qui commettent des crimes odieux et de protéger les droits des victimes”.
“L’Afrique du Sud est attachée à garantir l’état de droit international, assurer le respect des droits de l’homme, au règlement de tous les différends internationaux par la négociation et non par la guerre, et au droit à l’autodétermination de tous les peuples, y compris les Palestiniens”, a-t-il ajouté.
Et de poursuivre, “nous avons toujours souligné l’impératif de mettre fin aux combats et aux hostilités et la libération immédiate des otages israéliens à Gaza”.
La même source a aussi indiqué que ”l’Afrique du Sud souhaite qu’Israël retire immédiatement ses forces militaires de Gaza”.
Lundi, le procureur général Khan a annoncé qu’il avait soumis une requête de délivrance de mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et trois dirigeants du Hamas, accusés d’avoir commis des “crimes de guerre”.
Les déclarations de Khan ont suscité une colère et une condamnation intenses en Israël, au point que le ministre des Finances Bezalel Smotrich a menacé que “les mandats d’arrêt seront le dernier clou dans le démantèlement de ce tribunal politique et antisémite”, selon ses propres dires.
Israël poursuit la guerre malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice exige des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.
sa.com.tr