Banques : Une polémique sur le bilan accompagne le premier anniversaire de l’AUB
«Les débuts difficiles de l’Algerian Union Bank à Nouakchott », c’est sous ce titre que nos confrères de «Africa Intelligence» perçoivent la situation qui prévaut au sein de la première banque commerciale algérienne en Mauritanie (Algérian Union Bank).
Pour le média en question, dans son édition du 12 septembre 2024, « L’AUB peine à atteindre ses objectifs commerciaux en Mauritanie. Un an après son arrivée, parrainée par le président Abdelmadjid Tebboune, elle est confrontée à la faible volonté des groupes algériens de s’implanter dans le pays ».
Cette façon de voir ne semble pas plaire aux algériens dont certaines personnalités de la sphère diplomatique se sont insurgés contre le contenu de l’article «Africa Intelligence ».
L’AUB est née d’un montage financier entre quatre banques publiques algériennes: le Crédit populaire d’Algérie (CPA, avec 40% du capital), la Banque extérieure d’Algérie (BEA, 20%), la Banque nationale d’Algérie (BNA, 20%) et la Banque de l’Agriculture et du Développement rural (BADR, 20%) avec un capital total annoncé de 50 millions de dollars. Mais son réseau réduit se résume encore à deux agences seulement dans tout le pays.
Cette polémique sur le bilan de l’Algerian Union Bank (AUB) en Mauritanie coïncide, rappelle-t-on, avec la célébration de son premier anniversaire, le 20 septembre 2024.