Suite à des déclarations sur le ministre des affaires islamiques et les EAU: Un imam regrette la manière “policière” dont il a fait l’objet

L’imam de la mosquée Dhou Nourreyn, Bah Ould Beddah, interpelé par la police, avant d’être relaxé, a dit comprendre devoir répondre de ses actes s’ils étaient répréhensibles mais regrette la manière dont s’est pris la police pour l’emmener, sans ménagement, au commissariat.

Dans une déclaration faite à nos confrères de Alakhbar, l’imam qui reconnait cependant avoir été mieux traité à son arrivée au commissariat de police, a estimé qu’un Imam n’est pas au-dessus des lois et devrait en répondre pourvu qu’il les ait violées. Mais il a encore souligné qu’en raison de son statut, l’Imam devait être traité avec respect par la police.

Il a par ailleurs révélé qu’il a été l’objet d’un interrogatoire à l’issue duquel on lui a demandé de signer un engagement sur l’honneur qu’il a refusé de parapher avant d’être relâché sans autre forme de procès.

Bah Ould Beddah s’en serait pris au ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, Sidi Yahya Ould Cheikhna Ould Lemrabott et aux Emirats Arabes Unis.

L’imam a en outre souligné que la mesure disciplinaire prise contre lui par le ministère de tutelle (interdiction de diriger la prière du vendredi pendant huit semaines) n’a pas eu d’effet car les fidèles n’ont pas commis un autre imam à sa place.

Dans une décision motivée par «le dérapage verbal contre un pays étranger et contre le ministre de tutelle », le responsable du Comité de résolution des conflits au ministère des Affaires islamiques et de l’enseignement originel, indique que l’imam avait décrété suspendu de diriger la prière du vendredi pendant 8 semaines.

 

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