La BADEA s’engage à contribuer à hauteur de 100 millions de dollars US pour le financement du barrage de Gourbassi

La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) s’engage à contribuer à hauteur de 100 millions de dollars US (près de 60 milliards de francs CFA) pour le financement du barrage à buts multiples de Gourbassi.

Le Haut-commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal/OMVS, M. Mohamed Abdel Vetah a rencontré, le 05 Octobre 2024, le Président de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) M. Sidi Ould TAH au siège de la Banque à Riyad, en Arabie Saoudite.

Les discussions ont porté sur le soutien de la BADEA aux projets de développement dans le bassin du fleuve Sénégal, et notamment sur le Projet d’aménagement hydroélectrique de Gourbassi.

A cet égard, la BADEA a confirmé que le processus de mobilisation de 100 millions de dollars US pour le financement est désormais dans sa phase finale. Le financement sera programmé lors de la prochaine session du Conseil de la BADEA dès réception de la confirmation des conditions financières par les États concernés.

Ce financement crucial contribuera à la construction du barrage de Gourbassi sur la rivière Falémé, dont le coût global est de 315 millions USD, soit près de 189 milliards de francs CFA. Le barrage est situé à 250 km en amont de sa confluence avec le fleuve Sénégal. L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la régularisation des débits du fleuve Sénégal pour permettre la navigation sur le fleuve, l’agriculture irriguée et l’augmentation de la production d’énergie hydroélectrique.

Le barrage, d’une hauteur de 30 mètres et d’une longueur de 1,4 km, permettra de créer une retenue d’eau et alimentera une centrale hydroélectrique équipée de deux groupes Kaplan. La puissance installée sera de 18 MW, pour un productible annuel de 68,4 GWh.

Outre la production d’énergie, le barrage de Gourbassi permettra :

• de favoriser la navigation sur le fleuve Sénégal ;

• d’assurer un soutien à l’étiage, c’est-à-dire un débit garanti à Bakel pour les besoins domestiques et l’irrigation ;

• de soutenir les faibles crues et de laminer les pointes des fortes crues ;

• de réduire les émissions de gaz à effet de serre ;

• de limiter les impacts de l’orpaillage dans la région.

Le Haut-commissaire de l’OMVS a profité de l’occasion pour remercier la BADEA pour son engagement constant envers le développement du bassin du fleuve Sénégal et les États membres de l’OMVS et s’est réjoui du renforcement des axes de coopération entre les deux institutions.

Fait à Dakar, le 08 Octobre 2024

La Cellule de Communication

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