Affaire Aziz: Le conseil constitutionnel argue de l’irrecevabilité du recours de l’ancien président

Le Conseil constitutionnel a rejeté le recours déposé par la défense de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz contre deux dispositions de la loi anti-corruption sur la base de lesquelles il avait été condamné en première instance, le 54 décembre 2023, pour “enrichissement illicite et blanchiment” de deniers publics.

Une condamnation contre laquelle Mohamed Ould Abdel Aziz avait introduit un appel 13 novembre 2024 à Nouakchott.

Condamné une première fois à 5 ans de prison pour enrichissement illicite et blanchiment d’argent, l’ancien président se fonderait sur “une violation de la Constitution” notamment en son article 93 qui stipulerait que l’ex-président n’est pas passible des tribunaux ordinaires. La défense s’accroche à l’irresponsabilité de l’ancien président pour les actes accomplis pendant ses mandats et pour n’être capable de poursuite judiciaire que par la Haute Cour de Justice.

Les divergences d’interprétation ont été donc portées devant le Conseil Constitutionnel qui a finalement tranché sur l’irrecevabilité du recours pour anti-constitutionnalité des articles invoquée par la défense contre le jugement de condamnation rendu en première instance contre l’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz.

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