Le FMI débloque une tranche immédiate pour notre pays d’un montant de 47,4 millions de dollars
Un communiqué publié hier, mercredi, par le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le déblocage d’une tranche immédiate pour notre pays d’un montant de 36,16 unités de compte, soit environ 47,4 millions de dollars.
Ce déblocage intervient après que le Conseil d’administration du FMI a conclu les consultations au titre de l’article IV pour l’année 2024 avec la Mauritanie, et a achevé la troisième revue des accords conclus avec la Mauritanie dans le cadre de la “Facilité élargie de crédit” et du “Mécanisme élargi de crédit”, ainsi que la deuxième revue dans le cadre de l’accord sur le “Mécanisme de résilience et de durabilité”.
Le communiqué a indiqué que l’économie mauritanienne a réussi à maintenir sa résilience, bien qu’un ralentissement de la croissance économique à 4,6 % soit attendu en 2024.
La croissance devrait rester favorable à moyen terme, soutenue par des mesures visant à promouvoir une croissance inclusive portée par le secteur privé, à travers une meilleure mobilisation des recettes, un renforcement de la surveillance bancaire, et l’appui à la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental pour renforcer la gouvernance.
M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du Conseil, a déclaré à l’issue des travaux du Conseil :
“Grâce à des politiques solides, l’économie mauritanienne a poursuivi sa croissance en 2024, l’inflation est restée maîtrisée, et les performances des finances publiques sont en ligne avec l’objectif de réduction de la dette extérieure à moyen terme. Les politiques monétaires et budgétaires prudentes ont soutenu les solides performances du programme. Les autorités se sont concentrées sur le renforcement des cadres politiques, la résilience de l’économie, l’accélération d’une croissance inclusive et l’atténuation des défis liés au changement climatique.”
Les administrateurs du FMI ont salué l’engagement des autorités mauritaniennes ainsi que les solides performances du programme, soutenues par des politiques monétaires et budgétaires prudentes. Ils ont souligné que, bien que les perspectives soient positives, elles restent exposées à des risques importants, notamment les risques sécuritaires dans la région du Sahel et les chocs climatiques.
Dans ce contexte, les administrateurs ont insisté sur la nécessité de maintenir l’engagement à préserver la stabilité macroéconomique, à renforcer les cadres politiques, et à poursuivre les réformes visant à promouvoir une croissance durable et inclusive.
MEF