SMPL: Les éleveurs encouragés à assurer l’approvisionnement

L’usine de lait de Néma devrait, si l’on en croit le ministère de l’élevage, être fonctionnelle dès le début de l’année 2025 avec l’assurance d’un approvisionnement de 5 tonnes/jour pendant au moins les quatre premiers mois de l’année.

Cette éventualité était samedi au centre d’une rencontre explicative du plan d’action pour l’année 2025 entre le ministre de l’Élevage Mokhtar Ould Gaguih et les promoteurs du sous-secteur dans la région. Une concertation autour d’un document participatif où les éleveurs se sont engagés à maitre la main à la pâte.

L’objectif selon le document concocté est, à terme, de booster cette capacité de production de la laiterie à 30 tonnes de lait/jour d’ici deux ans au moins. Pourtant, reconnait-on officiellement tout n’est pas fin prêt. Le département entend encore procéder à l’acquisition des équipements logistiques nécessaires afin de diversifier et de multiplier la production pour alimenter le marché local et national. L’entrée en marche de l’usine est considérée comme une valeur ajoutée que le ministre espère bénéfique au développement de la région.

Le ministère a annoncé des mesures d’accompagnement portant le soutien à la fourniture du fourrage, de médicaments vétérinaires à des prix abordables ainsi que des conteneurs de stockage de lait au bénéfice des quatre coopératives identifiées, dans une première phase, comme fournisseurs de l’usine en lait.

A noter qu’une enveloppe de 15 millions de dollars avait été jugée nécessaire, en 2011, pour créer cette usine, inaugurée en 2016 et dont la projection de production quotidienne avait été estimée 25.000 litres de lait et 5.000 produits dérivés.

La société mauritanienne des produits laitiers (SMPL) gère l’usine la production laitière depuis juillet 2017. Elle répond aux nombreux défis à la disponibilisation des produits de première nécessité, la création d’opportunités d’emplois et l’exploitation optimale de la production animalière. Elle dispose de trois lignes de production dont un pasteurisateur d’une capacité de 5 000 tonnes par heure, des produits dérivés tels que le yaourt et la crème fraiche et produits de longue conservation. Malgré son entrée en activité, l’usine n’a pas tardé à connaitre de sérieux problèmes de gestion et d’approvisionnement poussant l’Etat à temporiser en l’absence d’un plan de reprise durable d’activités sa réactivation à plein régime.

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