Flux de réfugiés et de leur bétail au Hodh Charghi: Les communautés agropastorales ne savent plus où donner de la tête ?

Outre le flux non stop des réfugiés fuyant l’instabilité au Mali dont le nombre a presque doublé en 2024, avec plus de 40% de nouveaux réfugiés, comparativement à 2023, l’arrivée en masse de troupeaux leur appartenant fragilise aussi la situation des communautés agropastorales d’accueil dans le Hodh Charghi, en Mauritanie.

Ces dernières se trouvent donc confrontées, malgré la hausse du prix du bétail, aux lancinantes questions de gestion et de pression pour le partage des ressources pastorales nonobstant les inondations vécues en hivernage. A cela, il faut aussi ajouter des « suspicions de maladies».

Les soupçons d’une disponibilité suffisante des ressources pastorales et de l’embonpoint du cheptel rappellent aussi les effets dévastateurs de quelques feux de brousse signalés dans la région. Comme le flux des personnes, la poursuite d’une transhumance incontrôlée du cheptel repose des questions existentielles pour tous.

« L’insécurité continue d’impacter les communautés pastorales et agropastorales, et des départs forcés sont toujours enregistrés notamment sur le Sahel Central et vers la Mauritanie ou la Côte d’Ivoire » note le bulletin de la surveillance pastorale au Sahel se fondant sur les  données de terrain collectées par réseau de sentinelles de surveillance pastorale.

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