Pétrole et Gaz : Les médias invités à voir au-delà de la partie visible de l’iceberg!
Lundi, 20 janvier 2025, à l’hôtel FASQ, presque au même moment où le Président de la République, Mohamed Ould Ghazouani, recevait le vice-président de Bp, Gordon Birrell, accompagné de Dave Campbell, Vice-Président en charge de la Mauritanie et du Sénégal, et Mohamed Limam, Vice-Président en charge de la Mauritanie, s’ouvrait un atelier de formation regroupant une dizaine de journalistes de la presse publique et privée. Une formation d’une journée seulement mais une journée bien remplie et qui donne accès à une mine d’informations sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’exploration et exploitation des ressources hydrocarbures.
La formation intervient également au lendemain de l’annonce des premiers essais de production en date du 31 décembre 2024 sur le site du projet GTA.
L’objectif initial de cet atelier de formation des journalistes est de les familiariser avec “le processus d’exploration pétro-gazière, les critères permettant de décider d’un investissement, les étapes d’un projet de construction des œuvres d’exploitation et enfin de leur donner les outils pour apprécier la durée du développement d’un champ”.
Une brève présentation des phases de développements du GTA et des objectifs nourris de l’atelier, a été notamment été faite par le directeur pour la Mauritanie, Mohamed Limam Mohamedou.
Mais la formation été dispensée par Philipppe Martinez, Dg de IFP Middle East. Elle donne quelque peu la mesure du processus, en amont, de l’exploitation gazière elle-même et des risques d’investissements associés. P. Martinez, 35 ans dans les métiers d’ingénieries, de construction et de services para-pétroliers, en France, au Moyen Orient, en Grande Bretagne et en Afrique, sait -face à tous les enjeux- de quoi il parle car les efforts pendant cette période ne sont pas toujours bien connus du grand public.
Les débats sur les hydrocarbures, les comparaisons énergétiques, sur les contraintes de la manipulation, la chaine pétrolière, gazière ou GNL, l’exploration, la géologie, la sismique ou encore les coûts. Tout est passé en revue pour montrer les gros investissements nécessaires pour mettre en évidence les ressources cachées dans les entrailles de la terre. Le timing imparti pour l’atelier se révélera insuffisants pour ces échanges intéressants finiront en apothéose sur les mécanismes du marché hydrocarbure et sur l’éventualité de la transition énergétique.
La formation a, sans doute, suscité l’engouement des journalistes dans leur souci de mieux appréhender toutes les problématiques des hydrocarbures. Mais encore faudrait-il penser à des visites des installations afin qu’ils voient de leurs propres yeux l’environnement de l’exploitation des ressources nationales du pays.