Exclusif- A. Garcia : « La France et la Mauritanie partagent une analyse commune sur la plupart des grands sujets internationaux et régionaux »
SEM. Alexandre Garcia, ambassadeur de France en Mauritanie, passe en revue, dans un entretien exclusif avec « La Dépêche de Mauritanie », l’état de la coopération entre notre pays et la France. Il y aborde, également, le renouveau stratégique du G5 Sahel.
La Dépêche de Mauritanie: Excellence, quelle est votre appréciation des relations bilatérales entre la France et la Mauritanie ?
SEM Alexandre Garcia: La relation bilatérale entre la France et la Mauritanie est de très grande qualité. C’est une relation fondée d’abord sur des liens d’amitié anciens, historiques même, entre nos deux pays et nos deux peuples. C’est une relation très étroite, d’abord sur le plan politique : la relation est excellente entre nos deux chefs d’Etat, les Présidents Macron et Ghazouani. Les échanges sont réguliers et très substantiels. La France et la Mauritanie partagent ainsi une analyse commune sur la plupart des grands sujets internationaux et régionaux , qu’il s’agisse par exemple de la question de la sécurité au Sahel ou des enjeux climatiques et de développement. Ces contacts étroits ne se limitent évidemment pas aux deux Présidents mais concernent aussi nos ministres, nos parlementaires, nos militaires, nos hauts fonctionnaires sur de très nombreux sujets, notamment liés à la coopération dont nous allons parler dans quelques instants. Cette relation bilatérale de grande qualité se fonde aussi sur un tissu de liens humains et personnels entre nos deux nations : une forte diaspora mauritanienne en France (près de 18000 personnes) et une communauté française de près de 2000 personnes en Mauritanie qui représentent autant de ponts, si je peux dire, entre nos pays.
LDM: Excellence, il existe déjà une présence économique française importante en Mauritanie, comment peut-elle encore être renforcée?
SEM Alexandre Garcia: Effectivement, les échanges entre la Mauritanie et la France ne sont pas négligeables. En 2022, les échanges commerciaux entre la France et la Mauritanie s’élèvent à 306 MEUR. La France se positionne en tant que 4ème fournisseur du pays. Les importations mauritaniennes depuis la France ont augmenté de 26% et se composent de produits pharmaceutiques, de produits de l’agriculture et de l’élevage et de machines et équipements. Les exportations mauritaniennes vers la France ont quant à elles connu une hausse exponentielle de 80%, avec comme principaux postes d’exportation les minerais de fer, les produits de l’agriculture et de la pêche. Une dynamique très positive, donc.
S’agissant des investissements français en Mauritanie : une trentaine d’entreprises françaises sont présentes en Mauritanie ; qu’elles soient des filiales de grands groupes, des PME ou des sociétés tenues par des Français. Elles développent leurs activités dans des secteurs très variés : le transport et la logistique, le conseil ou encore l’industrie. Nous pouvons citer à ce titre CMA CGM, le groupe VICAT avec sa filiale Mauricim, Air France… Nos entreprises sont à l’origine de plus de 2000 emplois en Mauritanie et investissent également de façon concrète dans des programmes RSE et dans les transferts de technologies et la formation professionnelle des jeunes Mauritaniens, c’est en quelque sorte leur « marque de fabrique », qui les distingue de leurs concurrents…
Par ailleurs, le fonds d’investissement français Meridiam est à l’origine du premier PPP du pays, le Terminal à conteneurs de Nouakchott (TCN), qui représente le plus gros investissement du fonds en Afrique. Ce projet, qui a été renégocié en décembre 2020, permet à la Mauritanie de se doter d’infrastructures indispensables à son développement économique, en permettant son ouverture sur les voies maritimes et l’accueil de bateaux de grande capacité.
Via le dispositif français et l’appui au développement, le Trésor public français finance des entrepreneurs innovants ou de technologies vertes permettant aux entreprises d’étudier la faisabilité de leurs projets en Mauritanie. Les garanties export gérées pour le compte du Trésor par BPI France Assurance Export sont également ouvertes sur la Mauritanie. L’AFD finance également de nombreux projets, moteur de croissance dans les secteurs de l’eau, de l’électrification rurale, ou encore de l’éducation. L’AFD accompagne également les jeunes entrepreneurs mauritaniens dans le cadre du projet « Mon Projet, Mon Avenir ». La Banque Publique d’Investissement (BPI) a signé une convention avec le groupe mauritanien Maurinvest-Maurilog pour la création d’un accélérateur visant à accueillir, former et accompagner les start-ups.
L’organisation de mission d’entreprises, comme celle organisée en mars 2023 par le Medef International et BPI France en Mauritanie, procure de belles opportunités de rencontre aux entrepreneurs de nos deux pays, et permet de promouvoir les opportunités économiques existantes en Mauritanie. Il en est de même pour le « Roadshow PPP » organisé par l’APIM l’année dernière et qui est passé par Paris. Ces rencontres sont importantes pour favoriser les échanges commerciaux entre nos deux pays, en continuant à créer du lien avec le tissu économique local, et notamment avec les jeunes entrepreneurs mauritaniens.
Dans ce cadre, plusieurs d’entre eux sont chaque année invités à des évènements business en France, comme Ambition Africa, organisé par Business France pour le ministère de l’Economie (dont la prochaine édition est prévue à Bercy les 17 et 18 octobre prochains). Cette communauté va être entretenue dans le cadre de la nouvelle initiative lancé par le Président de la République française « Afrique-France entrepreneurs » qui a pour objectif de faciliter les rencontres et les partenariats entre sociétés africaines et françaises.
Pour autant, nous relevons régulièrement des difficultés d’ordre judiciaire ou légal, liées au climat des affaires, bien que la Mauritanie œuvre à son amélioration.
LDM: Quels sont, selon vous, les secteurs économiques les plus porteurs pour favoriser le renforcement de la présence économique française en Mauritanie ?
SEM Alexandre Garcia: Le secteur de l’énergie « classique », avec la mise en exploitation prochaine du champ gazier GTA et les perspectives d’étude de nouveaux gisements gaziers, comme Bir Allah, et d’exploitation pour d’autres majors (Total, Shell), qui sont autant d’opportunités pour les entreprises mauritaniennes et françaises, mais aussi pour le développement économique du pays.
Le secteur des énergies renouvelables constitue aussi un secteur d’intérêt commun sur lequel la Mauritanie se positionne en leader dans la sous-région, grâce à ses ressources solaires et éoliennes très favorables. La délégation d’entreprises françaises venue en mars dernier était composée en grande partie d’entreprises du secteur de l’énergie, qui développent des solutions d’éclairage public solaire, de centrales électriques.
Le Trésor français finance actuellement l’étude de l’Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles (IFPEN) pour la réalisation du cadastre éolien et solaire du pays qui servira au développement de projets de production d’hydrogène vert.
Concernant la filière hydrogène, une entreprise française, Total EREN, s’est positionnée avec Chariot sur le projet d’hydrogène « NOUR » pour une production totale de 10GW. Ce projet d’envergure pourrait renforcer la présence française en Mauritanie, mais sera aussi source d’opportunités pour les entreprises mauritaniennes puisque l’IFPEN réalise aussi actuellement le plan de contenu local du projet. Les segments sur lesquels les entreprises mauritaniennes pourraient se positionner leur ont été présentés cette année. Nous pouvons ainsi imaginer que des partenariats soient possibles entre les entreprises mauritaniennes et françaises sur ce type de projet.
Enfin, il y a le secteur agricole et de l’élevage identifié comme prioritaire par le gouvernement mauritanien, afin d’améliorer l’autosuffisance alimentaire. Plusieurs entrepreneurs privés français s’intéressent à ce secteur où ils présentent des savoir-faire reconnus.
LDM: Quels sont les domaines prioritaires de coopération au développement de la France en Mauritanie?
SEM Alexandre Garcia: A ce sujet, il est utile de rappeler que la France est le 4e bailleur mondial en matière de partenariat solidaire et met en œuvre une politique d’investissement solidaire ciblée, en particulier en direction des secteurs de la santé, de l’adaptation au changement climatique et de l’éducation. L’investissement solidaire de la France en Afrique a considérablement augmenté, dans un contexte global de réduction de l’engagement des autres bailleurs. La France confirme ainsi sa volonté de bâtir des partenariats avec les pays africains et d’agir en soutien du développement d’un continent en forte croissance. Dans ce cadre, la Mauritanie peut compter sur la France pour l’accompagner sur la voie du développement. Ce partenariat se réalise au quotidien à travers les actions de l’Agence française de développement de Nouakchott et du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade.
En effet, l’Agence française de développement détient un portefeuille de 22 projets représentant 194 millions d’euros d’engagements en dons. En mars 2023, le Directeur Général de l’AFD en visite en Mauritanie a annoncé la reprise d’une offre en prêt souverain, à la suite de la mise en place d’un nouveau programme FMI et l’amélioration par la Mauritanie de son cadre de viabilité de la dette. Cette perspective a permis d’annoncer le doublement en 2023 des engagements annuels de l’AFD en Mauritanie. Les principaux secteurs d’activité de l’AFD, qui agit aux côtés de l’Etat mauritanien, sont les secteurs de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, du développement rural et territorial, de l’énergie, de l’éducation et de la formation, de la santé et de la protection sociale. Notre objectif est de concourir à la réduction des inégalités, à la lutte contre la pauvreté et au bien-être des populations les plus vulnérables, donc en parfaite adéquation avec la politique de croissance mise en œuvre par les autorités mauritaniennes à travers la Stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP).
L’année écoulée a également été marquée par un engagement renouvelé avec les partenaires de l’Alliance Sahel, lors de l’anniversaire de la table ronde de Néma, à travers l’Approche Territoriale Intégrée dans le Hodh Ech Chargui, zone de prévention des conflits définie par le G5 Sahel qui a abouti à la mobilisation, sous bannière Alliance Sahel, de plus de 100M€ pour le financement de la stratégie quinquennale de cette région. L’Alliance Sahel, comme vous le savez, vient d’ailleurs de tenir son Assemblée générale annuelle ici même à Nouakchott en début de semaine, avec la participation très appréciée du Président Ghazouani.
Par ailleurs, via le service de coopération et d’action culturelle, l’ambassade s’est attachée à répondre aux besoins de sécurité alimentaire de la Mauritanie. Son appui financier a été doublé en 2022 par rapport à 2021 et a permis d’accompagner, en partenariat étroit avec les acteurs locaux, la riposte coordonnée mise en œuvre en Mauritanie.
L’ambassade poursuit également son partenariat avec les autorités mauritaniennes en matière d’éducation et d’enseignement supérieur avec notamment le déploiement d’une plateforme d’accompagnement à l’apprentissage du français langue étrangère (FORMADIS FLE), que j’ai eu l’honneur de lancer avec le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en avril dernier. Dans ce même domaine, nous avons mis en place avec l’Agence nationale de la recherche scientifique et de l’innovation (ANRSI) une mobilité étudiante d’excellence que nous accompagnons par un programme de bourses conjointes.
Nous poursuivons également notre appui à la société civile mauritanienne en partenariat avec le Commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la Société civile à travers un nouveau projet conduit par un consortium d’ONG françaises et un nouvel accord-cadre entre l’opérateur France Volontaires et les autorités mauritaniennes.
Dans le domaine des médias et de la communication, nous venons de lancer un programme visant à la formation des journalistes et à la création de nouveaux médias innovants, en collaboration étroite avec la Haute autorité pour la presse et l’audiovisuel (HAPA), laquelle a récemment signé avec son homologue française, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et du numérique (ARCOM) un accord de partenariat.
Enfin, conformément aux priorités définies par le président Ghazouani, la France va accompagner la Mauritanie pour une meilleure prise en compte de la jeunesse mauritanienne à travers un projet ambitieux en cours de définition dans le domaine du sport grâce à une relation étroite nouée avec le Comité national olympique et sportif mauritanien.
LDM: Excellence, la France ne ménage apparemment pas ses moyens pour venir en aide à nos pays. Comment alors expliqueriez-vous le sentiment anti-français dans la sous-région ?
SEM Alexandre Garcia: Tout d’abord, il ne faut pas confondre le narratif anti-français, manipulé par des hommes et des puissances sans scrupule, et le sentiment qui peut être exprimé par une partie de la population à l’égard de la politique française en Afrique. Ce sentiment, nous tenons à l’écouter. La France ne nie pas la colère que l’on observe chez une partie de la jeunesse africaine. C’est sur la base de ce constat que le président de la République, Emmanuel Macron, a souhaité bâtir un nouveau partenariat depuis 2017. Nous avons conscience qu’une partie de cette colère est due à la frustration ressentie par les populations vis-à-vis de certaines difficultés auxquelles leurs sociétés font face, d’ordre socio-économique ou sécuritaire avec la violence terroriste qui se propage dans la sous-région et vers le golfe de Guinée. Mais on ne peut pas reprocher à la France de ne pas régler ces problèmes qui relèvent de la responsabilité des Etats africains, et lui reprocher en même temps de ne pas respecter la souveraineté de ces mêmes Etats. On entend trop ce double reproche contradictoire. La France n’est pas toute puissante en Afrique. Elle ne se substitue pas aux Etats et ne souhaite pas le faire. Elle a pu faire cette erreur par le passé mais ce passé est révolu.
Le souci de la France est aujourd’hui de bâtir un partenariat d’égal à égal avec les pays du continent africain, basé sur les besoins exprimés par nos partenaires, autant que sur ceux que nous pouvons nous-mêmes exprimer. Cela a été affirmé à plusieurs reprises par le Président de la République française, dans son discours de Ouagadougou en 2017, lors du Nouveau Sommet Afrique-France en 2021, et plus récemment lors d’une conférence de presse sur le partenariat Afrique-France en février 2023. Pour cela, la France agit avec les États et dialogue avec la jeunesse et les sociétés civiles :
– avec les États :
Nous confirmons notre engagement à soutenir la paix, la sécurité, la bonne gouvernance et le développement. Nous renforçons nos coopérations avec les organisations régionales africaines (Union africaine, CEDEAO). En matière de sécurité, la France est le pays qui s’est le plus engagé pour des États africains, dans un cadre clair : à la demande d’un État souverain et pour lutter contre le terrorisme. Tous nos accords de défense ont été revus en ce sens. La France reste engagée au Sahel, dans le golfe de Guinée et dans la région du lac Tchad avec tous les partenaires attachés à la stabilité et à la lutte contre le terrorisme. Nous continuons également de soutenir les efforts politiques, civils et militaires de la CEDEAO et de nos partenaires de la région qui en font la demande.
– avec la jeunesse et la société civile :
Ce nouveau partenariat repose sur un dialogue avec la jeunesse et la société civile, avec lesquelles nous nous efforçons de travailler main dans la main. Il doit permettre d’agir sans injonction ni ingérence, en soutien des acteurs qui pensent et agissent pour que la démocratie soit un modèle attractif en Afrique.
LDM: La situation générale au Sahel est de plus en plus préoccupante avec l’instabilité démocratique observée dans certains pays, la présence de la milice Wagner et le retrait du Mali de l’organisation du G5 Sahel. Que fait la France pour appuyer ses partenaires sahéliens face à ces menaces croissantes?
SEM Alexandre Garcia: La France déplore la poursuite de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel, qui démontre l’échec du recours à Wagner pour lutter contre le terrorisme. Dans ce contexte, la sécurité de nos ressortissants et de nos entreprises reste notre priorité.
Au Niger, par exemple, la France coopère de longue date avec les autorités, selon leurs besoins, leur rythme et leurs modalités, afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple nigérien en matière de stabilisation, de développement socio-économique et de sécurité. De son côté, le gouvernement nigérien a porté le débat des partenariats militaires devant l’Assemblée nationale qui a confirmé la possibilité de « nouer des alliances les plus larges possibles pour lutter contre le terrorisme, accueillir sur le territoire nigérien les forces européennes et les faire participer aux opérations conjointes ». Nous entretenons depuis un dialogue étroit avec les autorités nigériennes sur les modalités de la poursuite et du renforcement en cours de notre partenariat sécuritaire. La France travaille aussi avec les autorités nigériennes dans le cadre européen avec le lancement, au printemps dernier, d’une mission de formation des forces armées nigériennes accompagnée d’un appui financier pour fournir de l’équipement et des infrastructures pour appuyer les efforts du Niger dans la lutte contre les groupes terroristes. Le Niger est en effet un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Dans le cas de la Mauritanie, la France coopère également de longue date avec la Mauritanie, sans troupes positionnées sur le territoire mauritanien, mais avec une coopération technique de grande qualité avec les forces armées mauritaniennes. Parmi les actions les plus remarquables, je relève en particulier l’appui à la composante forces spéciales qui a permis l’atteinte, grâce à une intense collaboration, des objectifs d’opérationnalisation de l’état-major. Dans la même dynamique, lors d’une commission mixte de coopération qui s’est tenue le mois dernier à Paris, les militaires des deux pays se sont fixé des objectifs capacitaires et opérationnels ambitieux mais réalistes qui permettront de faire face solidairement aux défis sécuritaires. Ces objectifs s’inscrivent résolument en complémentarité d’autres initiatives, en particulier celles de l’OTAN que la France entend appuyer dans la durée.
LDM : Quelle est, en l’état actuel des choses, la position de la France vis-à-vis du G5 Sahel dont la présidence tournante a été reprise en février par le président Ghazouani?
SEM Alexandre Garcia: La France salue la volonté de redynamisation du G5 Sahel par la présidence mauritanienne. La réponse aux défis sahéliens doit être collective et, en ce sens, le G5 Sahel conserve toute sa pertinence. Même si les circonstances actuelles, en particulier le départ du Mali, réduisent ses capacités d’action, la mise à jour de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité (SDS) ainsi que du Programme d’investissements prioritaires (PIP) et du Plan de développement d’urgence (PDU) témoigne d’un renouveau stratégique du G5 Sahel dont nous soutiendrons collectivement les concrétisations sur le terrain. La nouvelle feuille de route du G5 Sahel témoigne d’une volonté des quatre pays restants de s’approprier le dispositif et de l’adapter au nouveau contexte. La France espère que le rapport du panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel dirigé par le président Issoufou apportera une nouvelle impulsion à ces efforts de coordination régionale. Le Sahel reste haut dans l’agenda de politique internationale de la France. Un Etat comme la Mauritanie est un exemple pour les autres Etats de la région.
Propos recueillis à Nouakchott par
Jedna DEIDA