Le parquet met en accusation Maria Cheikh Abdallahi Obed, suspectée d’offense au Prophète (PSL)
Le parquet de la wilaya de Nouakchott- Ouest a mis en accusation Maria Cheikh Abdallahi Obed, suspectée d’avoir écrit des propos offensants à l’endroit du Prophète Mohammed (Paix et Salut sur Lui) et utilisé les médias sociaux pour porter atteinte aux constantes et principes fondamentaux sacrés de la religion islamique.
Le ministère public a indiqué, dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’Agence mauritanienne d’Information que l’accusée a été déférée devant le juge d’instruction près la cinquième chambre du tribunal de la wilaya de Nouakchott- Ouest, avec une demande d’émission d’un mandat de dépôt à son encontre pour enquête.
Voici le texte de ce communiqué :
“Mardi 18 juillet, le Parquet de Nouakchott- Ouest a reçu du Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du Système Educatif une lettre de notification et de transmission des faits relatifs au contenu d’une copie de l’épreuve du baccalauréat 2023, pour une élève participante du centre d’examen de la moughataa d’Atar, qui comportait une offense à l’endroit du Prophète, (Paix et Salut sur Lui), et aux constantes sacrées islamiques. Immédiatement, et conformément aux règles de procédure et de fond applicables en matière pénale, des procédures d’enquête préliminaire ont été ouvertes dans l’affaire, qui ont abouti à l’identification précise de la suspecte, sa localisation et son arrestation.
Aujourd’hui, mercredi 26 juillet, la police judiciaire chargée de l’enquête a déféré la suspecte, accompagnée du rapport d’enquête, au parquet de Nouakchott- Ouest.
Après l’avoir écoutée et avoir étudié le rapport et les documents qui y étaient joints, le ministère public a inculpé la suspecte, Maria Cheikh Abdallahi Obed, des chefs d’accusation suivants :
– Offenser et médire à l’endroit du Prophète Mohammed (PSL)
– Utiliser les médias sociaux pour nuire aux principes fondamentaux et sacrés de la religion islamique,
actes prévus et punis par l’article 306 (deuxième alinéa) du Code pénal et l’article 2 de la loi sur la protection des symboles nationaux et l’incrimination d’atteinte au prestige de l’État et à l’honneur du citoyen. L’accusée, dans le dossier n° 678/2023, a été renvoyée devant le juge d’instruction près la cinquième cour du tribunal de la wilaya de Nouakchott- Ouest, avec une demande d’émission d’une ordonnance de dépôt contre elle dans l’attente de l’enquête”.
Ami