Génocide à Gaza: L’Administration Biden aurait-elle une part de responsabilité dans les massacres contre les civils palestiniens?
Même si elle n’est pas encore évidente, la question de la participation directe de l’Administration Biden au massacre des palestiniens, déjà posée par les médias, mérite d’être débattue, en raison de son soutien inconditionnel au génocide perpétré par les israéliens.
Gaza est dévastée. Partout les images de la violence et des raids aériens israéliens laissant des cratères béants dans tous les quartiers de la bande palestinienne martyre. Gaza est à feu et à sang. Les bâtiments soufflés. Les corps humains, le plus souvent des enfants, déchiquetés en mil morceaux. Les explosions et usage de phosphore blanc se poursuivent sans discernement. Israël tire sur tout ce qui bouge, dans le blackout total des médias occidentaux.
Les gazaouis sont enterrés morts et vivants sous les décombres de leurs abris de fortune. Les hôpitaux sont bombardés. Les écoles aussi. Aucun endroit n’est épargné malgré les accords de Genève et les règles de la guerre. La doctrine dominante et la seule règle en vigueur ici est à l’extermination des “animaux” comme traitent le leadership sioniste les populations arabes.
C’est cette guerre raciste contre les civils palestiniens que mène effrontément l’Etat hébreu avec le soutien de l’Administration Biden, de plus en plus indexée dans sa complicité dans ces crimes contre l’humanité.
Et ce n’est, sans doute, pas la tentative sournoise du Secrétaire d’Etat US A. Blinken, d’ailleurs vidée de sa teneur par le dernier charnier contre les palestiniennes déportées du nord vers sud de Gaza par la force des armes. On ne sait pas trop comment une bombe larguée contre un hôpital fera le tri entre ces victimes. Aidez nous à comprendre sieur Blinken. C’est d’ailleurs ce qui se produira encore lors d’une attaque contre les ambulances de secours devant le complexe «Chiva », vendredi, rallongeant encore la liste des victimes civiles palestiniennes, majoritairement des enfants et des femmes, à 10 milles personnes massacrées par l’armée israélienne. L’objectif est d’anéantir toute résistance à l’hégémonie d’Israel, l’enfant pervers des Usa.
Les États-Unis révèlent irrémédiablement, chaque jour, leur posture de parapluie pour toutes les exactions, les violences et les violations du droit international par Israël. Ce soutien inconditionnel, et assumé par l’l’Administration Biden, jette un énorme doute aujourd’hui quant à l’évolution de sa position de «conseil » à celui d’acteur dans le conflit d’autant que les administrations Us ont une solide réputation à broyer, charcuter de l’Arabe.
La brutalité d’Israël choque à travers le monde entier y compris aux États-Unis où de milliers d’américains révoquent l’ingérence mortelle de leur gouvernement dans l’extermination des populations de Gaza. Le soutien US est-il devenu si inconditionnel au point pour les USA de mener une guerre par procuration? Beaucoup le pensent maintenant car la nuit tous les chats sont gris.
Si jusque-là, le veto américain au conseil de sécurité, a servi à accorder à Israël le temps imparti, sous le couvert de la lutte contre le Hamas, de massacrer les civils palestiniens, la connivence américano-israélienne a été poussée pour créer les conditions de l’exode des palestiniens délogés de Gaza pour les évacuer dans le Sinaï. Une autre alternative avec le refus égyptien de jouer cette carte serait d’installer une force d’interposition, faites des alliés d’Israël en ayant bien sûr pris le soin de vider Nord Gaza de sa populations afin de la parquer plus au sud.
Enfin, les menaces à peine voilées proférées par l’Administration Biden contre l’extension du conflit à d’autres pays de la ligne de front où l’embrasement est bien possible lèvent toute équivoque dans cette posture inébranlable des administrations américaines (démocrates et républicains) favorable à l’Etat hébreu. L’administration Biden vient encore de confirmer ce soutien avec une enveloppe de 14 milliards de dollars à l’actuel gouvernement d’extrême droite du Likoud israélien.
L’engagement des USA ne laisse donc l’ombre d’aucun doute. A quel prix encore, les américains vont-ils devoir, un jour, payer l’égarement de leurs gouvernants?