Présidentielle sénégalaise : les participants au dialogue proposent le 2 juin
Le premier tour du scrutin, initialement programmé pour le 25 février dernier, devrait pouvoir se tenir à cette date selon les conclusions du dialogue national initié par Macky Sall.
Le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra-t-il le 2 juin prochain ? C’est la volonté des différents acteurs qui ont participé, les 26 et 27 février au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’Est de Dakar, au Dialogue national initié par le président Macky Sall.
Selon plusieurs médias nationaux, citant plusieurs membres de la commission chargée d’étudier cette question, les participants à cette rencontre ont suggéré au chef de l’État d’émettre un décret convoquant le corps électoral pour le 2 juin prochain.
« La commission en charge de la datation et de la gestion de la transition a décidé à une quasi-unanimité de retenir la date du 2 juin. Reste à déterminer le mécanisme pour régler la question de la participation des candidats », a confirmé Babacar Gaye, l’un des membres de ladite commission, à nos confrères de l’APS.
Le représentant de « Suxali » (renaissance), un mouvement politique issu du Parti démocratique sénégalais (PDS), a également souligné que les 19 candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel devraient participer à l’élection, poursuit l’agence. Cette dernière ajoute que leur interlocuteur a aussi fait savoir qu’il était nécessaire de trouver un moyen d’intégrer les autres candidats non retenus par le Conseil constitutionnel.
S’agissant de la gestion de la période post-2 avril coïncidant à la fin du mandat du président Macky Sall, les participants ont proposé que l’actuel chef de l’État assure la transition jusqu’à l’installation de son successeur.
Macky Sall, président du Sénégal depuis 2012, a réaffirmé, hier, son intention de quitter le pouvoir le 2 avril, affirmant « qu’il en a assez. » Sans élection présidentielle, le pays se retrouverait ainsi dans une impasse consécutive à la vacance du pouvoir. Le Conseil constitutionnel, ultime recours dans le processus électoral, devra ainsi trancher pour organiser la gestion du pouvoir jusqu’à la prise de fonction du nouveau chef de l’Etat.
ARD/ac/APA