Uranium : Le déficit de l’offre dans le monde et la hausse des prix encouragent une production de la mine «Tiris»!
Le cours relativement élevé de l’uranium et la forte demande dont il fait l’objet génèrent une véritable course contre la montre pour tirer profit de l’embellie des prix à 100 USD la livre.
Alors que le premier producteur mondial de l’uranium, la société kazakhe Kazatomprom, annonce un déficit de son activité et donc de sa production d’uranium entre 2024 et 2025, les clients, eux sur le qui-vive, espèrent que les nouveaux producteurs dont notre pays, via la mine Tiris, puissent combler les déficits qui se feront sentir. La faible offre qui se dessine en plus du recours à l’énergie nucléaire font naitre de plus en plus de besoins et les prix du métal Ce dernier se négocierait dorénavant à 100 USD la livre. Les cabinets spécialisés augurent d’une hausse soutenue des prix pour atteindre le seuil de 150 USD/livre.
Cet état de fait conforte encore Aura Energy qui tablerait, suivant une note en date du 28 février 2024, sur des revenus attendus de la mine Tiris de l’ordre de 2,25 milliards de dollars. Ces conditions boosteraient davantage les revenus de l’entreprise qui, dans cette perspective alléchante, devrait sceller des accords pour finaliser une décision d’investissement sur sa mine mauritanienne « Tiris ».
« Si l’étude de faisabilité de mars 2023 tablait sur une production annuelle de 1,6 million de livres pendant 16 ans. Aura vise désormais la production annuelle de 1,9 million de livres d’uranium sur 17 ans, soit 30,1 millions de livres d’uranium sur la durée de vie de la mine, contre 25,5 millions de livres auparavant » annonce-t-on.
(avec médias)