Bouhoubeini : «les critiques formulées par certaines parties à l’encontre de la CENI sont légitimes»

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Me Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, a affirmé que les critiques formulées par certaines parties à l’encontre de la commission électorale nationale indépendante sont légitimes et reflètent les aspirations du peuple à l’intégrité et à la transparence du processus électoral.

Il a rappelé que la composition de la CENI n’avait pas été acceptée de façon générale par les citoyens, réaffirmant que celle-ci n’a pas été consensuelle.

Selon le président de la CNDH, “il est nécessaire que la commission substitue à ce sentiment un engagement total en faveur de l’intégrité, de l’honnêteté et du sérieux dans son travail”.

Ces observations avaient été formulées à l’issue d’une réunion avec le président et les membres de la CENI, jeudi 20 juin, à une semaine de la tenue de la présidentielle.

Ould Bouhoubeini a ajouté que la CNDH a des tâches à accomplir quand bien même celles-ci ne soient pas du goût de certaines parties avant de dire que les déclarations émises par la Commission découlent de ses tâches, et que la CENI a la responsabilité de garantir le processus électoral, son intégrité et l’égalité entre les candidats.

Les institutions nationales de défense des droits de l’homme ont pour tâche, dit-il, de surveiller la promotion et la protection des droits fondamentaux de chaque citoyen pendant la période électorale, et cette tâche revêt une dimension particulière lorsqu’il s’agit de l’exercice par chacun de son droit de voter librement sans intimidation ni discrimination.

Il a souligné la nécessité de faire prévaloir un climat électoral calme, respectueux et inclusif, permettant à tous les candidats d’exprimer leurs opinions et à tous les électeurs de prendre une décision en connaissance de cause.

Me. Bouhoubeyni a souligné que la CENI joue un rôle central dans la gestion du processus électoral, notant que l’impartialité, la précision et la transparence de cette commission sont les gages de la crédibilité des élections.

« Il est du devoir de la Commission poursuit- il, de s’en tenir pleinement à l’intégrité, à l’honnêteté et au sérieux de ses travaux et de veiller à ce que tous les candidats soient traités sur un pied d’égalité dans toutes les procédures supervisées par la Commission, sans discrimination ni parti pris. »
Le Calame

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