Commémoration de la journée internationale de lutte contre la traite des personnes

L’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic de Migrants (ANCTIP) a commémoré, mardi à Nouakchott, la journée internationale de lutte contre la traite des personnes sous le thème ‘’ne laissons aucun enfant de côté dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes’’.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, M. Cheikh Ahmedou Ould Ahmed Salem Ould Sidi, a indiqué que le gouvernement a œuvré, au cours des cinq dernières années, à la réalisation d’acquis tangibles pour la compréhension du phénomène de la traite des personnes et la lutte contre ce phénomène, à travers la mise en place d’un numéro vert pour le signalement des cas suspects et l’organisation de plusieurs campagnes, en partenariat avec la société civile, pour la sensibilisation contre la traite des personnes et l’esclavage, soulignant que la mise en place d’un mécanisme national de diagnostic et de prise en charge des victimes de la traite des personnes et du trafic illicite de migrants conformément aux engagements internationaux de la Mauritanie, en plus de la création d’un fonds pour la lutte contre ce phénomène.

‘’A ce propos, le gouvernement a approuvé un projet de loi portant création d’un tribunal spécial pour la lutte contre l’esclavage, la traite des êtres humains et le trafic de migrants, lançant une campagne nationale de sensibilisation des autorités chargées de l’application de la loi sur le traitement judiciaire des cas de traite des êtres humains et de pratiques esclavagistes, dans le but d’identifier les obstacles à l’application des lois incriminant l’esclavage, punissant la traite, et protégeant les victimes’’, a-t-il déclaré.

De son côté, M. Mohamedou Ould Sidi, président du Forum des acteurs non gouvernementaux, a souligné que la pratique de la traite des êtres humains est l’une des formes les plus graves d’injustice à laquelle les êtres humains peuvent être soumis, une atteinte à leur dignité et un déni fondamental de leur droit à la liberté et à l’égalité, rappelant que la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et qu’ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Il a remercié le gouvernement pour ses efforts considérables à cet égard, l’invitant à redoubler d’efforts pour fournir ces besoins de base afin d’assurer une vie décente à tous les citoyens, en particulier, aux groupes les plus vulnérables.

A son tour, le représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies, M. Djibo Amadou, a passé en revue les objectifs les plus importants poursuivis par la Commission en matière de protection du droit et des services sociaux liés à l’orientation des victimes de la traite des êtres humains et des individus faisant face au risque, en particulier, ceux liés aux droits de l’enfant, soulignant la nécessité d’identifier la Commission, ses manifestations et ses objectifs.

La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la justice, du directeur de l’autorité nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants, au côté de représentants de la société civile.

Ami

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