Pedro Sanchez, homme de l’année : Un visage peut en cacher d’autres !
Pedro Sanchez, homme de l’année : Pour ou contre? C’est la question que j’ai posée sur le média Linkedin. Trois jours à peine mon post explose et dévoile l’heureux élu. Près de 30.000 internautes approuvent le choix du premier Ministre espagnol à cette distinction.
Voici mon préambule. « On donne souvent le titre de l’Homme de l’année à des personnalités qui se distinguent par leur action. J’ai pensé objectivement que Pedro Sánchez Pérez-Castejón, premier Ministre d’Espagne, s’impose comme l’Homme de l’année en 2024 en hommage à sa position pour une Paix juste au Moyen-Orient, pour le refus de son gouvernement de livrer des armes à Israél ainsi que pour sa reconnaissance de l’Etat de Palestine au creux de la vague génocidaire d’Israél contre le Peuple Palestinien. » Fin de citation.
Simon Harris, premier Ministre irlandais pouvait bien, sur ce registre européen, faire figure d’homme de l’année à la place de Pédro Sanchez. Idem pour Francesca Albanez, l’italienne rapporteuse des NU pour la Palestine. L’un et l’autre ont fait preuve d’un courage politique inouï à dénoncer les atrocités israéliennes et les deux poids deux mesures de l’UE et de l’Occident, en général. Une réalité qui les rassemble d’ailleurs tous les trois. Malgré quelques réactions amicales, mon constat sur le choix de Pedro Sanchez est vite adulé par près de trente mille internautes « votants ».
Comme pour moi, sans doute, le refus opposé par le premier ministre espagnol à l’armada us à destination d’Israël de mouiller l’encre dans les ports espagnols a probablement fait basculer le choix des internautes. Ils sont, en effet, rares en Europe, les dirigeants qui osent marquer leur différence d’appréciation avec les USA notamment à propos d’un génocide confirmé par les organisations internationales. Les hommes politiques européens qui défendent les valeurs de l’Union Européenne et les portent en étendard s’éclipsent souvent dès que les intérêts israéliens sont en jeu. Un complexe hérité, sans doute, de la seconde guerre mondiale où l’Europe a servi l’inquisition contre les juifs au point de baisser la tête face à un autre génocide perpétré, cette fois, par des extrémistes sionistes, censés être descendants de l’holocauste, contre les enfants à Gaza. Un massacre jamais vu dans le monde.
Un affaissement de la classe dirigeante que les opinions publiques occidentales et notamment les juifs sont les premiers à démasquer. « Not in Our name » crient-ils à qui veut les entendre car au-delà des attaques du 7 octobre 2023, ni la réaction, encore moins les développements qui ont suivi, ne laissent de doute sur la véritable motivation satanique du Likoud israélien, soutenu par les ultraorthodoxes, à vouloir nettoyer Gaza de son Peuple. Officiellement plus de 50.000 morts en 2024. Le bilan serait encore plus lourd selon les médias spécialisés. 300.000 victimes au bas mot. Pourtant, cela n’a pas encore éveillé les consciences des dirigeants européens emmurés dans un silence complice du génocide. Il faut reconnaitre que ce génocide a été favorisé par le rôle complice des Etats-Unis d’Amérique, gendarmes du monde qui, très souvent, appuyaient sur la gâchette.
Rare donc sont les dirigeants sur le vieux continent, comme Pedro Sanchez, Simon Harris ou encore francesca Albanez, qui ont su élever la voix et eu le courage de dire “basta, il y a trop de morts parmi les innocents”. L’examen de conscience n’est pas encore à l’ordre du jour et rare parmi la classe politique et médiatique en Europe sont ceux qui ont su rappeler les valeurs d’humanisme, de justice, de paix et de solidarité qui fondent le pacte européen.
Pedro Sanchez fait un énorme consensus parmi l’humanité sur la toile pour avoir sevré le gouvernement extrémiste israélien d’armes pour tuer les palestiniens et pour avoir franchi le pas, avec l’Irlande et la Norvège, en reconnaissant l’Etat de Palestine, comme une première étape à la seule solution plausible. Celle de deux Etats qui vivraient en paix, côte-à-côte. Il en a, en tout cas, indiqué le chemin.
Felicidades al hombre del año, Senor Pedro Sanchez.
JD