RFD : La dissidence au sein du parti interdite d’accès à son siège par la police
La police a empêché l’aile dissidente aux héritiers politiques choisis par Ahmed Ould Daddah, président du parti, d’accéder à l’enceinte du parti.
Selon cette aile politique qui se démarque du transfert de témoin opéré par le président du parti, la police qui encercle le siège du parti, en a littéralement hermétiquement soudé le portail pour l’empêcher d’y tenir ses activités.
Les dissidents du parti accusent également la police d’avoir expulsé manu militari le secrétaire permanent du parti et le chef de l’organisation de la jeunesse, qui étaient à l’intérieur du siège, et d’avoir investi le garage du siège pour le transformer en commissariat abusant de son eau et de son électricité, sans autorisation du parti.
Cette aile du parti dit avoir protesté devant les supérieurs hiérarchiques contre « cette démarche qui viole la loi » et qu’elle condamnait ces mesures qu’elle qualifient « d’illégales et arbitraires ».
Les dissidents ont enfin dit que de telles mesures ne pourraient que les confortaient dans leur action et leur combat démocratique au sein de leur parti.
Le RFD, rappelle-t-on, est traversé par une forte contestation depuis qu’en mars 2024, son président, Ahmed Ould Daddah, soupçonné malade, a rendu public un communiqué transférant ses propres prérogatives à un groupe de ses fidèles lieutenants, emmenés par Me Yacoub Diallo. Un choix contesté par une partie du leadership du parti.