Libération de E. Alexander: Rien ne va plus entre D. Trump et Netanyahou?!

Le président américain réalise de plus en plus la mauvaise foi du premier ministre israélien quant à ses capacités d’en finir avec le Hamas et à sa promesse de trouver une issue claire au désastre qu’il a semé à Gaza et dans toute la sous-région.
Le président américain a notamment donné des signes de mécontentement au belliqueux premier ministre israélien au point d’accentuer son isolement. D. Trump a notamment indiqué qu’il ne ferait pas d’escale à Tel Aviv. Pour mener à bien les missions, le président américain dont la confiance est ébranlée dans le premier ministre israélien, se fonde surtout sur l’action de son envoyé spécial Steve Witkoff.
Tout comme dans le dossier iranien où les Etats-Unis ont pris l’initiative de négocier directement avec Téhéran, sans s’en référer au gouvernement du Likoud, le président américain semblerait aussi déterminé à engager, dans une première phase, un couloir humanitaire pour la distribution de vivres en secours aux populations palestiniennes soumises à un embargo du gouvernement Netanyahou que beaucoup de dirigeants occidentaux ont fortement condamné. A terme, il s’agirait aussi pour le président américain de mettre fin à la guerre à Gaza.

«Enough is enough »
La relation entre le président américain et le premier ministre israélien se détériore de plus en plus en raison des subterfuges du premier ministre israélien qui continuerait de vouloir envenimer la situation sécuritaire dans la région et perpétuer son agression contre Gaza pour éviter son procès. Il compte d’ailleurs sur la coalition avec les ultraorthodoxes dans son gouvernement se maintenir au pouvoir.
Même si le premier ministre se trouve entre le marteau et l’enclume, il n’a plus beaucoup de choix face à l’engagement du président D. Trump à ramener les 58 otages restants entre les mains du Hamas. Ce dernier sort renforcer par la dernière négociation directe avec les Usa pour la libération de E. Alexander. Une libération que Netanyahou a tenté de récupérer à son compte parlant de l’effet de la pression militaire sur le mouvement palestinien. Mais les Etats-Unis savent qu’il n’en est rien et contemplent, médusés, le premier ministre mené une campagne de communication maladroite qui le fragilise encore davantage. Le revirement du premier ministre, après cette situation pour le moins désobligeante pour lui, s’est manifesté par l’envoi d’une équipe de négociation de l’accord sur les otages mardi à Doha. Malgré son désir à continuer son génocide contre les palestiniens et en dépit du refus des réservistes de porter encore les armes à Gaza, le premier ministre israélien brandit toujours la menace de poursuivre son offensive pour occuper totalement Gaza. Mais il pourrait reculer dans l’objectif de faire revenir à de meilleurs sentiments les américains en acceptant sans doute un arrêt sporadique de cette guerre génocidaire dont les raisons sont désormais reprouvées dans le monde entier pour la violence qu’elle a généré et les milliers de victimes innocentes massacrées.
JD

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