Manifs à Tel-Aviv : Des milliers d’israéliens pour la fin de la guerre sur Gaza et le retour des otages

Des milliers de manifestants israéliens ont bloqué les routes principales en Israel pour protester contre la décision du premier Ministre, B. Netanyahou de continuer la guerre pour sauver l’équilibre de son cabinet.
Mardi, ils étaient des centaines de milliers d’Israéliens à occuper les places publiques des grandes villes, pour protester contre les velléités de poursuite de la guerre par le gouvernement B. Netanyahou dont l’équilibre ne tient qu’au soutien des extrémistes de la droite religieuse sioniste emmenée par Benghvir et Smotrich.
La majorité des israéliens désabusés par une guerre de deux ans et de la détérioration de l’image de leur pays dans le reste du monde appelle aujourd’hui à la cessation de la guerre et la libération de tous les otages encore détenus par le Hamas à Gaza. Conduits par le Forum des familles des otages et des disparus qui l’a déclarée « Journée nationale de lutte », l’opinion publique israélienne dont certains réclament la démission de Netanyahou ne lui fait pas confiance, l’accusant même de préférer ses calculs policiens plutôt que sauver les rescapés parmi les otages dont ceux qui sont morts l’ont également été par les frappes aveugles israéliennes. Aux premières loges de la dénonciation de l’attitude du premier Ministre israélien et de son cabinet, Sharon Aloni Cunio libérée et qui a appelé à l’action, pour couper l’herbe sous les pieds des extrémistes du gouvernement israélien qui tentent de perpétuer la guerre au détriment des populations israliennes.

Des milliers de personnes ont défilé à Tel Aviv après que Hamas a enlevé 251 personnes lors de l’attaque du 7 octobre 2023, qui a fait environ 1 200 morts. La plupart ont été libérées lors des cessez-le-feu précédents, mais 50 restent à Gaza, les responsables estimant qu’environ 20 sont encore en vie. L’offensive militaire israélienne a tué 62 819 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui affirme que près de la moitié étaient des femmes et des enfants.
Le bilan des massacres contre les populations civiles palestiniennes est lourd : plus de 62.000 morts dont plus de la moitié des femmes et des enfants. Ceux qui ne seront pas morts par les frappes militaires, l’auront été par la faim créée par le gouvernement israélien.