Migration: le ministère de l’intérieur dénonce un rapport subjectif de HRW

Le ministère de l’Intérieur mauritanien a rejeté vendredi les conclusions du dernier rapport de Human Rights Watch concernant le traitement des migrants en situation irrégulière, dénonçant un manque «d’objectivité et de crédibilité » dans les accusations portées par l’ONG.

Dans un communiqué, le ministère a réaffirmé que les mesures prises par la Mauritanie s’inscrivent dans le respect du droit national et des engagements internationaux en matière de droits de l’homme. Il cite notamment l’ouverture de plusieurs centres d’accueil à Nouakchott et Nouadhibou, dotés de moyens logistiques, sanitaires et administratifs, et supervisés en coordination avec des institutions nationales.

Le gouvernement affirme qu’aucun migrant n’a été expulsé sans vérification de sa situation, ni victime de torture ou de mauvais traitements. Il rappelle également le rôle des autorités dans le sauvetage de milliers de migrants en mer et dans le démantèlement de réseaux de traite des êtres humains.

La Mauritanie déplore, selon le communiqué, que les efforts accomplis face à l’afflux migratoire croissant sur son territoire ne soient pas reconnus, et appelle à une coopération internationale fondée sur le respect mutuel de la souveraineté des États.
Il faut également admettre que le rapport à charge de HRW a été établi sur la base de déclarations de personnes refoulées et dont “le témoignage” pourrait être biaisé en raison de leur expulsion.
Le naufrage, il y a juste 3 jours, non loin de Nouakchott, d’une pirogue transportant 150 candidats à la migration illégale conforte le gouvernement mauritanien dans ses actions sécuritaires pour freiner le flux migratoire mortuaire à partir de son territoire vers l’Europe.

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