Mauritanie : Adi planche sur un projet de dessalement d’eau de mer à Nouakchott

Adi – un bureau d’ingénierie pluridisciplinaire marocain- plancherait sur l’élaboration des études d’avant-projet détaillée et des dossiers d’appels d’offres d’un projet de dessalement inédit, consistant en la construction, à Nouakchott, d’une usine de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 200 000 mètres cubes par jour.
Adi qui se présente comme un acteur clé dans la mise en œuvre de grands projets d’envergure aussi bien au Maroc qu’à l’international revendique une riche expérience acquise au fil des années par la réalisation de nombreuses prestations d’ingénierie et dans l’innovation de la maitrise de l’eau.
La maison mère Nareva, elle aussi, affiche une solide expérience en termes de réalisation des projets de dessalement d’eau à l’instar du projet de construction d’une usine de dessalement d’une capacité de 100 000 m3 par jour en cours de réalisation à Dakhla au Maroc.
Adi est accompagnée de son compatriote Sgie sur la mission qui lui a été confiée par le ministère mauritanien de l’Hydraulique et qui est d’un devis total de plus de 595 mille euros.
La Mauritanie qui dit-on possède un potentiel hydrique considérable veut jouer sur tous les fronts pour satisfaire ses besoins en eau.

En 2017 déjà la Mauritanie misait sur la réalisation, en format PPP, d’une usine de dessalement susceptible de répondre aux besoins de la zone franche de Nouadhibou. L’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz, avait procédé à la pose de la première pierre du projet de dessalement de l’eau de mer de Nouadhibou pour un coût de 6 milliards 300 millions d’ouguiyas MRO, sur budget de l’Etat.
Une quantité de 5000m3/j pour épancher la soif de la capitale économique était prévue dans la première phase dudit projet qui devait, dans sa dernière phase livrer 15000 m3/jour. Mais il n’en a jamais rien été. Les maitres d’ouvrage ont même fui mettant fin à l’espoir des stéphanois de se désaltérer.
Mais pour l’heure le projet est au point mort. Espérons que le projet de construction d’une usine de dessalement à Nouakchott ne reste pas, lui aussi, au stade d’un projet à l’eau !

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