Affaire Aziz- Un box désespérément vide
Le tribunal correctionnel peut toujours attendre son tour après le boycott observé mardi par le collectif de défense de l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz de la séance de la chambre criminelle, apprend-on de plusieurs sources correspondantes.
La chambre criminelle devait se prononcer sur les “réponses des prévenus dans cette affaire” relativement aux charges retenues contre eux à l’occasion de l’instruction du dossier dit de la décennie. Elle constitue l’ultime étape dans la procédure judiciaire avant l’avènement d’un éventuel procès. Treize personnes, essentiellement, l’entourage familial et d’ex-collaborateurs proches du président ainsi qu’un ancien ADG de la Snim sont concernés par cette affaire aujourd’hui. Ils étaient 300 personnes concernées au départ avant de voir leur nombre diminuer considérablement.
Même si le collectif de défense de l’ancien président n’a pas encore donné d’explication à ce boycott l’on note que ladite séance survient au lendemain du retour de l’extérieur de l’ex-président, Mohamed Ould Abdelaziz, qui a fait une tournée en Europe axée sur son rejet des accusations portées contre lui et pour réclamer un «procès équitable’ afin de prouver son «innocence ».