Migration illégale : La Mauritanie promet d’en couper le chemin
La Mauritanie a signé lundi, à Bruxelles, un accord avec la commission européenne et certains pays européens initiateurs de projets d’aide à la coopération, pour lutter contre la migration clandestine en direction de l’Europe.
A l’issue de la signature de l’accord, le ministre mauritanien de l’intérieur, Mohamed Ahmed O. Mohamed Lemine, exprimant l’opinion du gouvernement mauritanien sur la question, avait précisé que la migration illégale était « source d’extrême danger » qu’elle avait « des conséquences négatives sur la sécurité mondiale. »
L’accord établi dans le cadre du « Team Europe » a été également élargi au Niger et au Nigéria. La commission européenne et lesdits États membres auraient déjà mobilisé 908 millions de livres sterling pour soutenir, dans l’optique de barrer les routes de la migration illégale, la coopération avec plus d’une dizaine de pays africains : la Mauritanie, l’Algérie, le Maroc, l’Algérie, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigéria, la Gambie, le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée et la Côte d’Ivoire.
L’objectif annoncé de ces initiatives européennes de renforcement de la coopération sur cette thématique viserait à couper les «racines de la migration » en fermant les frontières encore poreuses sur les routes des migrants.
Selon Oliver Varhelyi, commissaire européen chargé de la politique de voisinage« les principaux objectifs sont très simples : nous travaillons ensemble pour renforcer la résilience, soutenir la croissance économique, les nouveaux emplois et l’avenir des jeunes dans leur pays d’origine, tout en coopérant pour lutter contre la migration irrégulière”.
Les trois pays européens porteurs de ces initiatives de coopération euro-africaine pour stopper la migration illégale sont l’Espagne, la France et l’Italie.