Procès de l’ancien président et co-accusés : La bataille procédurale se poursuit de plus belle
Le procès de l’ancien président, Mohamed Ould Abdel Aziz, s’est poursuivi pour la seconde journée successive avec une bataille rangée, avec d’un côté la défense (avocats des prévenus), et de l’autre le parquet et la partie civile (avocats représentant l’Etat), au sujet de l’opportunité juridico-judiciaire du maintien des prévenus en captivité.
A cet, les avocats de la défense se sont alternés pour évoquer l’illégalité même de la mesure de dépôt en prison des prévenus demandant au président de la cour leur relaxation pure et simple. Pour le représentant du parquet, Mohamed Abdellahi Ould Moustapha, par contre, les demandes de libération formulées par les avocats des prévenus sont inopinées arguant qu’il n’en donnera écho que si elle provenait du juge d’instruction dans cette affaire.
Les débats se sont tendus après la demande de la partie civile d’intervenir au sujet de la demande de relaxation formulée par la défense des prévenus. Néanmoins, le président de la cour a finalement tranché en faveur des avocats de l’Etat pour se prononcer sur cette présentation des faits par la défense des prévenus.
Plus d’une vingtaine d’avocats représentants les deux parties se sont, tour à tour, appesantis plusieurs heures durant sur ce qu’ils considèrent des griefs à ces « anomalies » dans la procédure de comparution des prévenus devant la Justice.