Il faut mettre fin à l’élevage intensif de poissons carnivores dépendant de la farine de poisson d’Afrique de l’Ouest
Les experts appellent à la prudence face à un “optimisme excessif en matière d’aquaculture” et affirment que le taux de croissance ne pourra pas être maintenu à l’avenir
La vision de la FAO pour l’aquaculture est clairement présentée dans sa “feuille de route de la transformation bleue” : l’objectif est « l’intensification et l’expansion de l’aquaculture durable », afin qu’elle « continue à répondre à la demande mondiale en aliments aquatiques ». L’objectif est que, grâce à cette transformation bleue, l’aquaculture complète ce que la pêche ne peut fournir tout en réduisant la pression sur les stocks de poissons sauvages.
La FAO insiste sur le fait que l’aquaculture doit être “durable”. Pour définir ce que cela signifie en pratique, elle est en train d’élaborer des directives pour une aquaculture durable (GSA, dans son acronyme anglais). En amont de la 12e session du sous-comité de l’aquaculture du COFI, qui aura lieu en mai 2023 au Mexique, le projet de directives a été publié pour commentaires.
Ces directives peuvent être améliorées en incluant les considérations des parties prenantes qui sont actuellement confrontées aux impacts négatifs de l’aquaculture non durable, et en abordant ouvertement des questions telles que les interactions avec la pêche artisanale, en concurrence pour l’espace côtier et pour l’accès aux ressources comme les petits pélagiques en Afrique de l’Ouest.
Source CAPE