Meurtre de Souvi Ould Chein: Qui cherche à en accabler le DGSN?
Les circonstances obscures de la disparition de feu Souvi Ould Chein, le 9 février au commissariat de police Dar Naim 2, ont réveillé au-delà de l’émoi suscité par ce tragique événement, une tentative d’en faire endosser la responsabilité au DGSN, Mesgharou Ould Ghoueizi.
Sur le fond comme sur la forme, des réserves objectives s’imposent quant au désir de certains d’établir des relations de causalité entre la bavure policière et la présence du DGSN, comme patron de la police.
La première des curiosités semble la citation du DGSN alors qu’aucune enquête n’avait été encore ouverte et qu’aucun fait établi ne corroborait les assertions «à chaud » contre l’homme. L’acharnement contre sa personne et le délit de parenté dont on l’afflige pour être géniteur d’un adolescent qui s’il est établi être son fils, ne justifie nullement de s’en prendre à lui. La vindicte verbale qui déverse une haine et le mobile léger -pour ne pas dire saugrenu- invoqué alors que les Nouakchottois entouraient encore le commissariat en question prouvent que quelqu’un a délibérément voulu lier le nom du DGSN et sa famille avec cette rocambolesque bavure dont l’intéressé était, sans doute, loin de se douter. Les plus fantaisistes parmi les accusateurs fomentent même « une thèse » d’une «tentative d’intimidation qui a mal tourné ». Quel était le mobile accordé par ces supputations malveillantes à Mesgharou? Protéger la candidature de son fils? Un non sens inouï. Personne à posteriori n’y croit un instant. Mais les tentatives de manipulation s’ingénient pour tenter d’expliquer par l’appel du ministre de la santé par le président Ghazouani pour clarifier les circonstances du décès de feu Souvi Ould Chein, comme « une preuve » dans ce sens.
S’il faut se féliciter de la célérité avec laquelle l’enquête a été entamée, et de l’implication personnelle du Chef de l’Etat pour lui imprimer une telle cadence, il faudra aussi rappeler que ceux qui cherchent à accabler le DGSN, pour des raisons subjectives n’aident en rien à l’éclosion de la vérité et dispersent l’opinion. Peut-être que c’est cela la raison première d’accusations sans fondement irréfutable présenté contre un homme et sa famille.
Si nous ne connaissons pas les figures qui derrière les rideaux agitent les marionnettes, gageons que Mesgharou lui-même se doute de qui il s’agit.
JD