Energie: Ould Mohamed Saleh, de Bruxelles à Paris, pour glaner des fonds!

Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Abdessalam Ould Mohamed Saleh, à la tête d’une importante délégation de son département, s’est envolé, vendredi, à destination de Bruxelles, avant de se rendre, à Paris, où il assistera, du 7 au 8 juin, à la 8ème conférence mondiale de l’agence internationale de l’énergie (EIA).
Son séjour bruxellois s’effectue à l’invitation de son homologue belge pour discuter de coopération dans le domaine de l’énergie. Une visite qui fait aussi suite à la rencontre, en 2021 à Nouakchott, entre notre ministre du pétrole, des mines et de l’énergie avec l’ambassadeur belge, accrédité auprès de notre pays, SEM. Marc Trenteseau. Audience déjà consacrée, à l’époque, au souci des deux pays de booster la coopération énergétique. Une audience à laquelle avaient pris par le Directeur Général de la Somelec et celui de l’Electricité au ministère. Notre pays avait été ciblé en 2022 par le programme solaire Desert to Power financé par la BAD et le Private Infrastructure Development Group (PIDG) qui s’était engagé à mobiliser 300 millions Usd dans le but de développer 10 GW d’énergie solaire et de stockage dans les 11 pays de la région du Sahel. Depuis, la Mauritanie a connu bien des développements sur le volet énergétique avec son programme d’hydrogène vert qui intéresse aujourd’hui plusieurs pays européens manifestant le désir d’investir sur la mise en place du pipeline que devrait construire plusieurs sociétés d’envergure internationale comme Bp, CWP, Chariot…
En France, lors de la 8ème conférence mondiale de l’Agence internationale de l’énergie, Ould Mohamed Saleh pourrait sans doute faire valoir les potentialités de l’hydrogène vert dans le pays et tenter de mobiliser la communauté internationale sur les besoins de financement de ce mégaprojet d’un coût estimé à près de 80 milliards Usd. Cette offre d’hydrogène vert, lors de la 8ème conférence dédiée « à accélérer les progrès en matière d’efficacité énergétique nécessaires pour faire face à la crise énergétique mondiale actuelle et aux impératifs climatiques pressants » pourrait trouver un écho favorable notamment en Europe. Car, elle constitue, selon les experts, une source « viable » mais qui nécessite un financement important notamment pour les infrastructures. La Banque Mondiale et l’Allemagne auraient déjà exprimé leur intérêt et pourraient servir de locomotive pour le financement dudit projet.

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