Infrastructures gazières en Mauritanie: Un pipeline pour relever le défi du transport

Alors que le FPSO ? navire flottant de production, de stockage et de déchargement, continue sa route en direction du périmètre d’exploitation du GTA, avec une escale prévue le 6 juillet à Dakar, les autorités mauritaniennes continuent de miser, si l’on en croit le conseiller chargé des hydrocarbures au ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, Lehbib Khroumbaly, sur la construction d’une infrastructure de transport par pipeline.
Si le FPSO permettra de traiter jusqu’à 500 millions de pieds cubes standard de gaz, ainsi que de produire 2,3 millions de tonnes de GNL par an (mtpa) dans le cadre de la première phase de développement GTA, le choix d’infrastructures de transport de zone peu habitée à des pools de production économique devient idoine.
Dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de « Energy Capital & Power », le responsable mauritanien précise, en effet, qu’une société de conseil aurait été déjà engagée « pour réaliser une étude de faisabilité détaillée afin d’évaluer la viabilité du système de transport ». L’objectif pour les autorités du pays serait d’étendre le pipeline jusqu’à la région nord du pays, notamment la ville de Nouadhibou, en assurant la rentabilité d’un tel projet (et son dispatching).
S’agissant du volet du contenu local, le conseiller du ministre a révélé qu’une loi en gestation devrait contribuer juguler le manque de préparation des entreprises nationales locales grâce à la politique de renforcement de l’accès au système d’approvisionnement, des compétences des entreprises locales. L’Etat serait même prêt à financer cette mise aux normes pour favoriser l’émergence d’entreprises viables dans ce secteur économique de pointe.
Néanmoins, et à propos des investisseurs, le conseiller du ministre les exhorte à offrir plus d’opportunités aux nationaux pour être intégrés dans leurs entreprises.
Notons que, selon des sources au parfum du planning d’exploitation, les premiers barils du GTA seraient en vue pour janvier 2024. Ce ne serait là que la première phase alors que dans une autre étape (phase2) la production devrait accroitre doublement pour atteindre un volume de 10 millions de tonnes de GNL par an.

One Comment

  1. Comme le Maroc a l’intention d’alimenter l’Europe en gaz via le Nigéria, pourquoi ne pas coodonner avec le frère voisin afin de mieux utiliser nos ressources?

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