Urgent- Rapport Us sur la traite des personnes : Nouveau regard des Usa sur les droits de l’Homme en Mauritanie

Les résultats du dernier rapport des Etats-Unis sur la traite des personnes viennent de tomber. Les Etats-Unis y inaugurent un nouveau regard sur la situation des droits de l’Homme en Mauritanie, loin des clichés et des œillères, souvent apanages d’activistes à la recherche d’un droit d’asile.
C’est véritablement un camouflet pour les activistes qui fondaient souvent leur notoriété sur le soutien parfois démesuré de l’Oncle Sam. Désormais, rien ne s’oppose plus à des relations franches et directes entre les deux parties avec une sincérité pour faire avancer les droits de l’Homme dans le pays.
C’est en tout cas la conclusion à laquelle parviennent les Etats-Unis face à leur partenaire mauritanien qu’ils viennent de réhabiliter en lui accordant la loge qui lui permet de commercer avec eux -avec un retour à l’Agoa- et même profiter de financements au profit des populations jusqu’ici sevrées par l’activisme politique des opposants au régime. Ce changement trahit évidemment l’appréciation plus positive des Etats-Unis vis-à-vis des efforts déployés par l’Etat mauritanien, ses représentants à Washington et les structures en charge de la promotion des droits de l’Homme comme la CNDH.
Ce rapport est donc une prime et un encouragement pour que les autorités politiques poursuivent leurs efforts en vue de consacrer chaque jour davantage les droits de l’Homme dans le pays.
Le gouvernement mauritanien a, en effet, enregistré, ces derniers temps, des améliorations sensibles dans la gestion des droits de l’homme, avec la mise en place d’un arsenal juridique pour la promotion et la protection de ces droits, la fin de l’impunité et par le biais d’une plus grande mobilisation des acteurs concernés dans la formation et la sensibilisation.
Une dynamique de promotion des droits humains à laquelle l’Etat a associé ses partenaires nationaux, CNDH, l’observatoire contre la torture et l’Observatoire de la femme et de fille ainsi que la société civile nationale et le bureau des Nations-Unies pour les droits de l’Homme dans le pays.

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