Gaza : Netanyahou continue de narguer la communauté internationale
Malgré la décision de la Cour Internationale de Justice, la proposition Us de sortie de la crise, le criminel de guerre, Benyamin Netanyahou, continue impunément son génocide à Gaza. L’enclave palestinienne est mise à feu et à sang.
La communauté internationale suivait avec un grand intérêt le périple mené par le secrétaire d’Etat us aux affaires étrangères, A. Blinken, dans la région du Proche-Orient. Une tournée censée faire revenir à la raison le gouvernement israélien déjà soupçonné par la Cour Internationale de Justice de mener un génocide à Gaza. Une accusation de ‘risque » qui vaut son pesant de crainte auprès du principal allié américain de l’Etat hébreu.
Depuis l’indexation d’Israel, suite à la plainte de génocide introduite contre lui par l’Afrique du Sud, les Etats-Unis apparaissaient embarrassés par la tournure judiciaire de cette affaire. Il faut bien comprendre que les Etats-Unis, au risque de se faire accuser de complicité dans le génocide, avaient jusqu’ici assuré une impunité à Israel malgré les massacres perpétrés contre les civils palestiniens. Une situation qui a même écorné l’image de l’Administration Us et de son président, Biden. Un autre risque inéluctable s’effectue pour les Etats-Unis avec les menaces d’extension du ressentiment anti-Us à leurs garnisons dans la sous-région; à cause d’Israel. D’une certaine manière, les Usa payent déjà le tribut de l’enlisement de Tsahal dans la bande de Gaza.
La sentence de la CIJ résonne donc comme un « enough » de la communauté internationale face à ce qui semble une arrogance et une soif insatiable de sang du premier Ministre Isréalien, désormais qualifié de « Boucher » de Gaza.
Outre son aspect immoral, la guerre que mène, sans foi, ni loi, le gouvernement d’extrême droite israélienne, est rejetée dans le monde entier y compris en Israél même où de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une violence et une guerre sans issue pour les israéliens.
C’est dans ce contexte que le secrétaire d’Etat Us a repris son bâton de pèlerin pour tenter de dissuader le chef du Likoud. Une visite qui a permis au responsable Us de se rendre au Qatar, en Arabie Saoudite, en Israel et en Palestine occupée. L’une des premières leçons après les propositions de cessez-le-feu du Hamas, en droite ligne de la rencontre de Paris qui a ébauché une sortie de crise, Blankin a rappelé à l’ordre les ultraorthodoxes dont la violence et la véhémence du discours n’a même pas épargné les Etats-Unis, principal soutien de l’Etat sioniste dans la région.
Cependant, force est de constater que l’attitude du premier Ministre israélien, qui cherche à sauver sa peau contre toutes les éventuelles poursuites judiciaires, transparait comme un chantage qu’il fait à ses propres protecteurs. Le «Boucher » de Gaza s’agrippe, en effet, à une planche de salut qui ne risque pas de le mener à bon port. Mais si les américains ont réussi jusqu’ici à éviter que les nations-unies ne s’approprient la décision de la CIJ, privilégiant une solution diplomatique, il est bien clair que les extrémistes israéliens ne l’entendent pas de la même oreille et continuent à bafouer le droit et la protection internationales dues au peuple palestinien face à l’hégémonie et au génocide perpétré contre lui.
JD