Premier rapport annuel sur l’éducation : Sur quoi achoppe l’école Républicaine ?
Le président de la République, Mohamed Ould Ghazouani, qui avait enfourché la réforme du système éducation et l’avènement d’une école Républicaine dans le pays, vient de recevoir le premier rapport annuel des mains de Brahim Vall Ould Mohamed Lemine, président du Conseil Supérieur de l’Education (parfois appelé Haut Conseil de l’Education).
Le président du Conseil estime que le premier rapport présenté au président quasiment à la fin de son premier mandat permettrait « de faire le point sur la réalité du système éducatif, en général, d’en suivre les réussites et les échecs, proposant des recommandations susceptibles d’accélérer le rythme de mise en œuvre de la réforme ». Pour le président de la République, en tout cas, l’horizon est clair : « la réforme de l’éducation est un choix stratégique pour faire progresser notre système éducatif et former des générations capables de relever les défis du développement ».
Mais à l’évidence, il est bien clair que sans une vulgarisation du contenu du rapport, on continuera de naviguer à vue d’autant qu’en dépit de « l’approche holistique » suivie dans l’élaboration du rapport, il reste de zones d’ombre que les citoyens doivent connaitre après la primeur accordée au Chef de l’Etat. Une étape qui coincide, peut-être, avec « un ensemble de recommandations générales et une matrice de recommandations spécifiques pour toutes les composantes du système, constituant une feuille de route pour le suivi avant la préparation du rapport de l’année prochaine » estime le CSE.
Quelles sont les conclusions auxquelles seraient parvenues le CSE pour la réforme que tous les concernés, et en premier lieu l’Etat lui-même, appellent de leur vœu. Quelles places les secteurs public et privé prennent-ils dans les suggestions de l’expertise du CSE pour les curricula dans la formation et la recherche scientifique ?
Alors à quand la dissémination des recommandations du CSE ? Wait and see !
JD