Gaza : La face cachée des occidentaux
S’il est aujourd’hui évident que le premier Ministre, Benyamin Netanyahou, est à l’origine de la remise en cause du processus de paix au Proche-Orient, il a su, avec la guerre sur Gaza, entraîner avec lui de nombreux responsables occidentaux qui l’assurent de perpétrer impunément un génocide effarant à Gaza, n’épargnant ni femmes, ni enfants.
Cette mission macabre, le premier Ministre Israélien l’exécute avec le soutien diplomatique, militaire et financier de plusieurs pays dits démocratiques. Dans leurs déclarations, leurs actions et leurs postures au conseil de sécurité des Nations Unies, ces gouvernements apportent, sans ambages, aujourd’hui le feu-vert à la poursuite de la mise à mort par les armes et la famine des rescapés de la folie meurtrière des extrémistes juifs.
Mais à quelque chose, malheur est bon et les masques sont tombés. Ces gouvernements si prompts à scander et à exiger le respect des valeurs démocratiques et de liberté sont aujourd’hui les premiers à les bafouer au nom d’un soutien inconditionnel à des assassins et meurtriers d’enfants dont le seul souci, comme au premier jour, est un nettoyage ethnique de la Palestine et son annexion totale au nom d’une guerre, même si ces gouvernements occidentaux ne le disent pas, savent pertinemment qu’elle restera, pour les extrémistes israéliens, une guerre confessionnelle. L’hypocrisie peut être encore plus saillante. Les plus téméraires expliquent cet holocauste palestinien (34000 morts dont plus de 15.000 enfants) par les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Ils occultent sciemment que pour toute tentative de solution pacifique d’une paix contre les terres B. Netanyahou a implosé le processus engagé à Oslo. Ils font blackout sur la réalité de l’occupation par Israël de territoires libanais, syriens, palestiniens ; sur le terrorisme d’Etat appliqué en Cisjordanie et pendant longtemps à Gaza. Ils le soutiennent contre l’Iran dont il a rayé de la carte ses ambassades à Damas. Enfin, ils s’opposent à la reconnaissance de l’Etat de Palestine pour ne pas acculer plus l’Etat hébreu dont le réputation est devenue tristement célèbre aujourd’hui.
Gaza: Faut-il envisager la suspension de la coopération militaire avec l’Occident ?
Mais si l’humanité, en général, savait de quoi était capable le sanguinaire premier Ministre israélien, tête de file du sionisme de l’extrême droite dans son pays, le rôle sordide des premiers responsables politiques aux Etats Unis d’Amérique, en Angleterre, en Allemagne et en France en fait des complices du génocide en cours contre les populations palestiniennes.
Le monde est désormais désabusé face à la remise en cause de valeurs des droits de l’Homme et de la sacralité de la vie humaine par ces gouvernements occidentaux qui ont aveuglément engagé leurs pays respectifs dans la violation flagrante des conventions et traités internationaux et dans les bains de sang commis B. Netanyahou à Gaza pour assouvir sa soif de haine et sa violence monstrueuse, au vu et au su de tous y compris dans leurs propres opinions publiques.
Ces politiques aventuristes et inhumaines apportent beaucoup au moulin des iraniens, des russes, des chinois, et tout le camp dits « réactionnaires » qui, à juste titre, indexent les doubles standards avec lesquels certains dirigeants occidentaux traitent la coopération et les relations internationales sur le globe.
Le reflet donné par le président américain Biden, qui dictait aux autres responsables anglais, allemands et français, la marche assassine à suivre, est au regard des charniers d’enfants et de civils palestiniens, la face cachée de la même monnaie. Si la Cour International de Justice a pointé du doigt israél et qu’elle a convoqué le gouvernement Allemand, pour son éventuelle complicité dans le génocide à Gaza, elle devrait en faire autant contre les gouvernements des Etats-Unis et de la France (elle livrait en cachette les minutions à Tsahal) pour répondre de leurs attitudes complices dans le génocide et les crimes contre l’Humanité qu’Israél commet depuis le 8 Octobre 2023 contre les populations palestiniennes.
JD