Elevage : La Mauritanie compte son cheptel

Le ministère de l’élevage a fait recours à l’ANSAD pour évaluer statistiquement la masse du cheptel nationa (ovins, bovins et camelins). Le lancement de l’opération de recensement a été donnée dans la commune d’Aghchorghit (Brakna) en raison de sa vocation pastorale.

Un recensement statistique qui serait « le point de départ de tout processus de planification et un déterminant de la crédibilité et de la faisabilité des programmes de développement » de ce secteur a souligné le ministre de l’élevage à l’occasion du démarrage de la campagne.

La première phase de l’opération s’étale jusqu’au 5 juillet prochain et serait suivie par une seconde aux points de passage frontaliers lors des transhumances pendant l’hivernage.

Selon le ministre, cité par l’Ami, ‘ le ’recensement est supervisé par l’Agence nationale de la Statistique et de l’Analyse Démographique et Economique, financée par le Trésor public avec l’appui financier et technique de la Banque mondiale et de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)’’, a – il – précisé.

Essor de l’élevage : Prendre le taureau par les cornes

Le plan national du développement de l’élevage 2018-2025 estimait que l’élevage contribuait à l’économie nationale pour 70% de la valeur ajoutée du secteur rural et qu’il occuperait plus de 70% de la population active.

Notons enfin à la lumière de ce plan que la « Mauritanie dispose d’importantes ressources animales. Les productions sont représentées principalement par les viandes rouges (avec un excédent de 40% de la production nationale), le lait et les peaux et cuirs ».

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